Par manque de temps pour cause de nouveau déménagement, j’avais écrit à Cuisine et cigares que je ne participerai pas au nouveau KKVKVK"55 sur le thème de la pomme. Finalement, comme j’aime beaucoup ce blog et ces rédacteurs je triche un peu et gagne du temps en remettant au goût du jour une recette parue en 2012.
Ce n’est pas la saison des pommes, je sais, mais je la stocke depuis tellement longtemps cette recette et comme je viens d’exhumer les photos, je balance sinon elle va encore repartir au fin fond de mes brouillons.
Je suis bien d’accord sur le principe que manger des fruits et des légumes hors saison est coûteux pour l’environnement. Vu l’état de la planète, c’est mal ! Mais que dire du gaspillage de nourriture orchestré par la grande distribution et dont le consommateur se fait le dupe. Produits jetés avec une date de péremption proche mais pas pas passée, légumes imparfaits dédaignés par des ménagères devenues exigeantes et pourtant aveugles, melons jetés par bennes entières parce que Rungis et les acheteurs décrètent que le melon fera 900 g, pas plus et pas moins. L’argument ? la ménagère achètera un gros melon à 1 euro mais s’il est petit, elle ne le prendra pas. Hey, du genou ! si tu en vends deux petits à ce prix là, je suis sûre que certains moins bêtes que d’autres les achèteront, tes melons. Une vision qui a traumatisé JaimeTout : Maman, tu te rends compte tout ce melon à confire et à transformer en calissons perdu à tout jamais ? C’est nul !
Prochaine rediffusion le 01/07/2012 à 00:45 sur France 5
Ma grand-mère, ma mère ne gâchait pas, j’ai gardé cette façon de faire et espère l’avoir transmise à mes enfants. Tout est réutilisé, le petit lait pour faire des viennoiseries, des petits pains anglais, des crêpes, le jus de la boite de poivrons ou l’eau de gonflage des champignons finit en sauce, les fanes de radis en soupes, etc, etc ! Et si, les légumes sont moches, les salades avachies, les tomates un peu tavelées et qu’il y a un grain de raisin pourri sur la branche et bien on l’enlève et on surveille qu’il n’y en ait pas d’autres.
Quant à cette courge d’institutrice dans l’émission de France 5 qui balance la moitié de son frigo d’un air désolé comme si elle n’y pouvait rien et qui le remplit à nouveau de produits dont elle ne sera pas capable de cuisiner la moitié, espérons qu’elle soit meilleure pour la transmission des apprentissages dans sa classe et qu’elle finisse par réfléchir à ce qu’elle doit transmettre à ses enfants. Les mêmes qui peut-être un jour (c’est à espérer) lui reprocheront d’avoir contribué à massacrer la planète sur laquelle ils auront bien du mal à nourrir leurs propres enfants.
Alors les pommes hors saison c’est mal, mais passer pour un gogo chaque jour en faisant ses courses, gâcher de la nourriture, acheter des produits sur-emballés (packaging) : une tranche de viande = une barquette de polystyrène (pas bio du tout), 2 mètres de cello (j’exagère mais pas bio quand même), du plastique, des cartons en pagaille, faudrait aussi que ça questionne.
Je me vois bien, par militantisme, faire les poubelles des magasins pour récupérer tous ces produits, enfin, seulement s’ils n’ont pas pris le soin de les arroser d’eau de javel parce que finalement ils ont l’air plutôt en meilleur état que ceux achetés ici à prix d’or.
POUR 6 PERSONNES
Peler et vider l’intérieur de
- 6 pommes
Dans un bol, battre
- 2 œufs, ajouter
- 100 g de poudres d’amandes
- 50 g de beurre fondu
- 10 cl de crème liquide légère
- 30 g de sucre
- 1 c à c de rhum
- Cannelle
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- Beurrer des moules individuelles, déposer les pommes à l’intérieur
- Faire couler la pâte en filet dans le trou central lentement pour qu’elle s’infiltre entre les lamelles de pommes. Enfourner dans un un four préchauffé à 180° (th 6) cuire 25 minutes.
- Décorer d’amandes effilées légèrement grillées.