Le résumé
Le désespoir et la mort constituent son quotidien. Pour le commissaire Mallock, les hommes sont abandonnés de Dieu. Et ce ne sont pas les visions qui l’habitent qui vont l’en dissuader. Ni cette cruelle affaire du Maquilleur, qu’il semble être le seul à pouvoir élucider.
Les cadavres – œuvres d’art monstrueuses – que sème aux quatre coins de Paris ce tueur en série hors norme seraient-ils des reproductions corrompues d’images pieuses ? Pense-t-il, à travers ces mises en scènes macabres, parcourir son chemin de croix vers la rédemption ?
Comme si le Diable cherchait son Salut. Comme si, derrière l’horreur, se cachait le visage de Dieu…
Mon avis
C’est le deuxième Mallock que je lis (découvert avec Le cimetière des Hirondelles) mais c’est son premier. Pour un premier on peut dire qu’il nous en met plein la tronche. L’enquête commence fort avec des scènes de crimes qui s’enchaînent plus monstrueuses les unes que les autres. Le tueur met en scène ses victimes, leur fait subir de nombreux sévices corporels et les maquilles. Homme, femme, enfant, il ne fait aucune distinction et ne laissent aucune trace chaque fois. Un tueur hors normes qui en fera baver plus d’un puisqu’après avoir été retiré de l’enquête, Mallock se retrouve à nouveau sur le coup.
Heureusement, de nombreuses intuitions qu’il aura et les "visions" qu’il a, aidé par la drogue lui permettront de finalement faire le lien entre le coupable et les victimes mais ce sera long et plus d’une victime y laissera sa vie sous la torture de ce psychopathe (et encore je trouve le mot faible).
Ce que j’en ai pensé ? J’ai adoré ! J’ai eut du mal à le finir (l’oubliant au bureau, n’ayant pas le temps) et je regrette d’avoir du espacer les moments de lecture. Franchement j’ai adoré, je l’ai même préféré au Cimetière des Hirondelles que j’avais beaucoup aimé ! On se prend au jeu de l’enquête entre les indices glissés par-ci par-là par Mallock et les visions dures à déchiffrées, j’ai fini par avoir une révélation. Après une des visions de Mallock et les conclusions qu’il en a tiré, j’ai su et j’ai certaine de connaître le coupable. Pourtant, ce n’est pas un problème qui viendra gâcher ma lecture. Au contraire, j’étais comme dans la peau du commissaire, guettant chaque indice, analysant les informations qui nous étaient données par l’auteur. J’étais prise au jeu.
Même si mes chers twittos me disaient que j’étais peut être à côté de la plaque, l’auteur brouillant souvent les pistes, j’ai vu juste et j’ai vraiment pris plaisir à chercher des infos pour confirmer mon hypothèse, le plaisir de lire restant entier. Donc non, ça ne m’a pas frustré, et visiblement, tout le monde ne devine pas le "Bon" coupable, donc rassurez-vous le mystère pourra rester entier jusque la fin.