Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")
Aparté : Un évènement important nous séparait de notre dernière rencontre en décembre 2013 : le 13 janvier 2014 est née l’association TAKI. Fort de 10 années d’expériences, le collectif Wiñayataqui, a pris son indépendance vis-à-vis de l’association Kantuta qui l’avait hébergé à l’origine. Cette volonté de clarification, s’était déjà faite jour au cours de divers évènements plus ou moins récents. Il nous est donc apparu naturel de développer nos activités au sein d’une association à l’approche plus purement musicale ; Nous souhaitions également faire vivre ce concept qui nous est cher, d’ "échanges musicaux équitables" dans le domaine des musiques traditionnelles, et notamment celles d’Amérique Latine. La naissance de TAKI, va aussi permettre une meilleure implication de nos amis de la grande région Sud-est, avec les entrées au sein du nouveau Conseil ’administration, de représentants de la Drôme, de l’Isère, des Hautes Alpes et de la Savoie, reflétant ainsi au mieux notre dimension inter-régionale.
GUITARE - CHARANGO
Retrouvons "les cordes amérindiennes", retrouvailles studieuses, pour cette reprise 2014. Julio avait concocté un menu de premier choix pour ces deux jours.
Samedi fut consacré à 3 rythmes guitare, accompagnements et lignes de basses dans diverses tonalités : "le bailecito"bolivien, puis "le sanjuanito" et "la bomba" équatoriens. Tout cela pour se concrétiser en beauté, avec l’étude de deux morceaux de Bandolin, avec accompagnement guitare : Soy de Ingapirca et Punales. Journée bien remplie ! Dimanche, nous avons démarré par un travail très technique au Charango, sur les tonalités de Lam Rém et Mim, les accords majeurs, mineurs, septièmes et diminués avec renversements d’accords. Puis un travail sur un court extrait d’une œuvre de Gentil Montaña "el Porro".
Voir les vidèos sur Youtube
En guise de mini-break, nous avons repris un travail sur les rythmiques équatoriennes Guitares et basses de "l’Albazo" et de "la Bomba".
Enfin, et pour une "bonne digestion" sans risque de somnolence, un magnifique travail sur un huayno de Potosi en Kalampeo et Punteo sur le charango, puis sur l’accompagnement à la guitare pour être complets, "Santa Vera Cruz", clôturait ces deux journées.
Comme pour les stages précédents, les vidéos des principaux éléments de travail ont été "mises dans la boîte", comme autant de supports pédagogiques bien utiles à tout travail personnel ! Comme pour les stages précédents également, nous essayons toujours de concilier au mieux, musique et gastronomie, et force est de reconnaître que les deux "menus" se marient ma fois très bien !
Rendez-vous pour le premier week-end de flûtes les 29 et 30 mars, et longue vie à TAKI !