Black Box // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Black Box est une série vraiment étrange. Créée par Amy Holden Jones (Beethoven), cette série n’a pas réussi à me séduire. Disons que ce premier
épisode est très étrange, un mélange de choses plutôt classiques dans un ensemble assez différent de ce que l’on a l’habitude de voir. L’une des plus grandes réussites de ce premier épisode de
Black Box c’est bien évidemment Kelly Reilly (Casse Tête Chinois) qui réussie à nous faire apprécier son
personnage de bipolaire. Mais le rythme de ce premier épisode était particulièrement alambiqué. Je n’ai pas réussi à ressentir ce que l’on aurait dû ressentir face à une série de ce genre là.
Peut-être car je n’ai pas réussi à prendre la série du bon pied. Il faut dire qu’en étant une série assez hybride, fonctionnant un peu comme une série de chaîne câblée sans pour autant l’être, il
y avait de grande chance que cela dérape complètement. Certes, ce n’est pas totalement raté non plus, notamment grâce au casting, mais ce premier épisode m’a donné l’impression de voir quelque
chose d’assez fade (et la musique jazz qui rythme tout cet épisode n’a vraiment pas aidé le téléspectateur que je suis à pénétrer dans cet univers).
Catherine Banks, une célèbre neurologue à qui tout semble réussir, se bat en secret contre une maladie mentale : elle est bipolaire, comme l'était sa mère. Régulièrement, lorsqu'elle ne prend
pas ses médicaments, elle est traversée de fulgurance, mais peut aussi se transformer en prédatrice à l'appétit sexuel vorace, ou mettre sa vie gravement en danger. Si sa famille est au courant
du mal qui la ronge, son fiancé ignore tout de son état et de ce dont elle est capable. Avec ses patients, elle est en empathie totale, quitte à employer des méthodes peu conventionnelles pour
les aider...
Je parle bien entendu du côté jazzy de ce premier épisode. C’est donc une série un peu comme un morceau de jazz. C’est une musique dont je ne suis pas fan mais que l’on joue généralement dans des clubs à la lumière tamisée et où l’on voit des alcools hors de prix. Black Box tente d’être un peu l’égale de ce genre en nous proposant un truc si bizarre que l’on est curieux de voir ce que cette « boîte noire » referme réellement. Ce n’est pas la première série à mettre en scène une bipolaire (il y a également Homeland sur Showtime et puis il y a eu un personnage de 90210 durant les deux premières saisons de la série). Mais la bipolarité est quelque chose de très difficile à mettre en scène car il faut doser le tout pour que l’on n’est pas l’impression que la série en fait beaucoup trop. Black Box en fait parfois un peu trop dans la mollesse et c’est à cause des cas médicaux de la semaine que l’on suit dans ce premier épisode. Ils n’ont rien de réellement intriguant et j’ai peur que l’on ait l’occasion de ne voir que des choses de ce genre là par la suite. Ce serait tellement dommage.
Note : 4/10. En bref, malgré le fait que ce premier épisode ne m’ait pas du tout plu, je garde tout de même sous le coude cette série et mon envie de voir ce qu’elle a encore en réserve. Notamment pour l’excellente Kelly Reilly.