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Critiques Séries : The Vampire Diaries. Saison 5. Episode 19.

Publié le 25 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Vampire Diaries // Saison 5. Episode 19. Man on Fire.


La vengeance d’Enzo est certainement l’une des meilleures idées de l’épisode. Pourtant, je suis un peu septique car si cet épisode fonctionne très bien avec Enzo, je ne suis pas certain que cela puisse durer encore longtemps par la suite. En tout cas, ce que j’ai toujours adoré dans The Vampire Diaries c’est le fait que la série puisse par moment s’éloigner de son côté romancé pour se concentrer sur ce qu’il y a de réellement intéressant. L’épisode précédent était un échec total car justement, il se concentrait sur le côté particulièrement niais de la série. Le triangle amoureux commence à se faire vieux et la série l’étire de façon tellement illogique et ennuyeuse que forcément, cela ne pouvait pas bien se passer. « Man on Fire » était par la même occasion le contraire de cet épisode. Il fonctionne car il se concentre justement sur ce qui fait la force de cette série. On retrouve donc la structure fantastique de la série et ce qui fonctionne bien évidemment le mieux. Le personnage d’Enzo est lui-même sacrément bon mine de rien et son face à face avec Damon était presque émouvant. Le fait que Damon s’ouvre de la sorte ce n’est pas courant. Ce dernier a plutôt tendance à passer pour le gros dur dans les histoires ou encore celui qui va faire quelques blagues. Mais l’on sait que pour le moment il était presque ému de ce qu’il avait pu faire de mal par le passé.
Les flashbacks servent quant à eux le récit. J’ai bien aimé la place de Stefan aussi dans ces flashbacks, rappelant à merveille que The Vampire Diaries ce n’est pas que des histoires d’amour mais que les vampires ont aussi pu faire des choses soit pour se protéger ou encore se nourrir. Dans un épisode comme celui-ci les flashbacks servent à merveille un joli récit et l’on ne s’ennui donc pas une seule seconde. J’avais peur que cet épisode soit alourdi par ce que la série avait pu faire dans l’épisode précédent mais il n’en est rien. C’est un peu comme si l’épisode précédent était oublié. Le fait qu’Elena ne soit pas non plus très présente dans l’épisode permet de donner de la place à d’autres choses. Enzo est un personnage assez jouissif, notamment car derrière son envie de se venger se cache quelque chose d’assez réussi. Michael Malarkey joue ce personnage avec malice et astuce et il a envie l’occasion de pointer le bout de son nez sur le devant de la scène après avoir joué plus ou moins au bouche trou pendant plusieurs épisodes. La série prépare l’entrée de ce personnage sur le devant de la scène depuis un bout de temps alors forcément, quand on voit que c’est enfin le cas, on ne pouvait qu’être très heureux.

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L’histoire d’Augustine, les liens de Damon, la relation entre Enzo et Damon, etc. ce sont toutes des choses qui donnent à cet épisode un petit goût de nouveauté. On n’a pas l’impression d’avoir vu ça trop souvent dans The Vampire Diaries. Notamment car cette dernière a souvent justifié ses histoires avec son triangle amoureux (ou un autre triangle amoureux comme celui de Klaus/Caroline/Tyler par exemple). C’est sans compter sur la mort de Maggie. C’était le moment le plus terrible et le plus touchant de l’épisode. Enzo pense depuis la mort de Maggie dans les années 60 que Stefan est le responsable du décédé de cette dernière sauf que ce que l’épisode nous révèle c’est que c’est Damon qui l’a tué et qui a fait en sorte que l’on pense que c’était Stefan. Par moment je me demande comment les deux frères peuvent encore se regarder en face tant ils se sont fait de crasses dans le dos de l’un l’autre au fil des années. Le fait que la relation entre Enzo et Damon soient maintenant mise à mal permet aussi de changer un peu la direction de la saison. Notamment car Damon est un être qui a besoin de l’amour de quelqu’un et qui se retrouve peu à peu de plus en plus solitaire (on avait déjà pu le voir avec sa rupture d’avec Elena ou encore avec la mort d’Alaric). Finalement, cet épisode utilise à merveille les personnages et la perfidie de certains pour faire un truc assez jouissif.
Enfin, il y a les Travelers. Pour une fois que cela devient intéressant. Le fait qu’ils arrivent à « guérir » les vampires en les transformant à nouveau en humain pourrait changer la donne. C’était bien la peine de nous introduire « The Cure » durant toute une saison (et de nous envoyer en bivouac dans les rocheuses pour ce faire alors que finalement les Travelers ont réussi à trouver la réponse en quelques épisodes seulement). Parfois The Vampire Diaries se moque vraiment des téléspectateurs mais peu importe, j’ai l’impression que c’est aussi comme ça qu’on aime la série.
Note : 7.5/10. En bref, The Vampire Diaries est à son mieux quand elle s’occupe de son aspect fantastique et pas de ses romances à la mord moi le noeud.


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