Je m'étais inscrite au challenge de Philippe: http://phildes2.canalblog.com/ avec l'ambition de lire Les Beaux Quartiers d'Aragon.
J'ai échoué. J'ai donc cherché à tout prix un roman "Groupe nominal : nom + adjectif", si possible gratuit. Et je suis tombée sur un ebook qui obéissait à tous mes critères.
La BLONDE que je suis n'a pas lu le résumé ni vu la catégorie romanesque à laquelle ce roman appartenait... Par ce concours de circonstances, je me suis retrouvée à lire
Heureusement que c'était gratuit...
C'est entre Les Feux de l'amour et Le Destin de Lisa. Attendu, ennuyeux, complètement stupide. On a vraiment l'impression d'être pris pour des c***!
Je ne voudrais pas offenser les lecteurs qui ont apprécié ce récit mais ce n'est pas très emballant!
J'ai quand même fini cette
Elle se refuse à lui -pas longtemps quand même parce qu'il faut bien un peu de moments salaces- car elle se remémore les rejets essuyés lorsqu'elle était adolescente.
La scène typique du roman Harlequin est très brève:quelques insanités, des fusions rapides de corps brûlants et en sueur;
Cela dans un lieu "insolite": le camion de livraisons, parmi des pâtisseries.
Le tout saupoudré de stéréotypes italiens. C'est très "spaghetti", "pizza", "ramazotti-siffredi", "fa caldo nel camioncino
fra panettone e dolci"
La surenchère de mon article est à la mesure des clichés lamentables présents dans le roman. C'est même clichissime à l'excès avec cette surcharge de "séduction ritale" à deux balles.
Le style et le contenu se résument à cela: "ti amo mi amore per la vita intera; sono il tuo Rocco!"
En résumé: Les quiproquos sont vite balayés, l'histoire vite finie, vite oubliée.
Tellement vite oubliée qu'au moment d'écrire cet article j'avais complètement zappé les noms des personnages.
Ebook supprimé. Il ne méritait pas mieux.
Non, je ne vais pas mettre une chanson de Toto Cutugno, Barzotti ou Ramazzotti, ni mettre une photo de Rocco Siffredi ou de Silvio Berlusconi.. Pour qui me prenez-vous? (J'ai fait le tour des idées reçues, là, non?)
Restons dans le classieux rital, l'élégance italienne.
Julie Zenatti, Venice.
Cette Lesly Kelly a réduit l'Italie a tout ce qu'il y a de plus superficiel... Quand on voit comment Woody Allen a sublimé ce pays dans To Rome with Love, on se dit vraiment qu'il y a les Artistes talentueux et les nazes qui se prennent pour des artistes! Bouffonne, va!