Mortalité des moules en Charente-Maritime : Léon Gendre pointe du doigt les agriculteurs

Publié le 25 avril 2014 par Blanchemanche

Mortalité des moules en Charente-Maritime : Léon Gendre pointe du doigt les agriculteurs

"Il faudrait savoir ce qui provient de la Sèvre niortaise", appuie le conseiller général et maire de La Flotte-en-Ré


Léon Gendre© PHOTO XAVIER LEOTY


Le Conseil général de la Charente-Maritime Léon Gendre a décidé ce vendredi de faire "un premier geste" en faveur des mytiliculteurs de la baie de l'Aiguillon touchés par la mortalité importante des moules, en les exonérant du paiement des redevances d'occupation temporaire public(portuaire et départementale).  Devant l'assemblée départementale, Léon Gendre, conseiller général et maire de La Flotte-en-Ré, en a profité pour demander à ce que toute la lumière soit faite sur l'origine de ce phénomène. "Il n'y a pas que ce problème dans le pertuis Breton, a-t-il souligné. On a également unedétérioration de la qualité des eaux du milieu maritime, qui sont passées de A à B dans certains secteurs, et un apport massif d'algues vertes à partir du printemps jusqu'à l'automne".L'élu rétais est allé jusqu'à pointer du doigt la responsabilité des agriculteurs situés au bord de la Sèvre niortaise, qui se jette dans la baie de l'Aiguillon. "Il faudrait savoir ce qui provient de la Sèvre Niortaise. Car c'est bien, l'enrichissement des terres agricoles pour dépasser les 100 quintaux à l'hectare de production céréalière, mais, avec les pluies qu'on a eues au cours de l'hiver, tout ça a des conséquences. Et le réceptacle, c'est le pertuis Breton."
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    • Les huîtres, les moules, c'est le même sujet que les abeilles. Ce sont des indicateurs, des sentinelles de l'état des milieux ! Un tel niveau de mortalité en dit long sur les dégâts de l'agriculture chimique. 
Marre de ces adeptes du modèle prôné par Xavier BEULIN le président de la FNSEA, qui pratiquait la monoculture de maïs depuis 35 ans, a grand flot de pesticides et d'irrigation (300 000 mètres cube d'eau par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville de 6 000 habitants!) aux portes du bassin ostréicole de Marennes Oléron où agonisent depuis 6 ans les ostréiculteurs de Marennes Oléron en raison de la gestion quantitative et qualitative désastreuse de la ressource en eau sur ce bassin versant à cause de la production de maïs ! Aujourd'hui l'enrichissemnt par une agriculture chimique des terres agricoles du marais Poitevin avec leurs rendements  à 100 quintaux à l'hectare de production céréalière nous amène cette nouvelle catastrophe.  Alors dans un contexte où l'emploi et l'argent public se font rares, il semble qu'un modèle agricole vertueux, qui préserve les équilibres, la biodiversité, les ressources et l'eau en particulier, le climat et la santé, qui permettrait d'économiser, par exemple les 54 milliards d'euros par an nécessaires à la dépollution de l'eau souillée par les pollutions agricoles, devrait être celui vers lequel on flèche prioritairement les aides de la PAC (11,5 milliards d'euros par an!), contrairement à ce qui continue de défendre la FNSEA ! Et si c'était le cas, nous ferions tous l'économie, dans un contexte de pouvoir d'achat étriqué, des coûts externalisés de ce modèle agricole criminel et mortifère, la création d'emplois serait effective (4 % des fermes en bio emploient 7 % de la main d'œuvre agricole!) et les produits de qualité, sains et liés au terroir seraient accessible pour tous les budgets! Pour vous rendre compte par vous même : http://www.identi-terre-17.com/