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Source de l'article.
"Ce n'est pas le papyrus de n'importe qui, c'est l'un des plus hauts responsables de l'Égypte au sommet de la prospérité ancienne de l'Égypte" John Taylor
John Taylor parle de cette découverte comme celle d'une vie !
100 fragments :
→ Admirablement bien conservés pendant une centaine d’années."Nous sommes incroyablement surpris de voir que nous avons eu un tel objet significatif dans notre collection" M. Galloway
→ Bien conservé mais toutefois très fragile ! → D'un papyrus du "livre pour sortir au jour" comportant les hiéroglyphes d’Aménophis, le constructeur du temple d’Amon !
Une grande probabilité que cela puisse être en fait Amenhotep fils de Hapou.
→ Ils faisaient partie intégrante d'une donation privée datée de 1913. Visiblement, ils durent (fragments) se faire remarquer par l'Égyptologue John Taylor !
Le papyrus d'Amenhotep semble bien se singulariser de par :
Des étoiles à 5 branches... Des disques solaires en haut et en bas du manuscrit... On pourra y remarquer une inscription de forme linéaire, au dos du papyrus ! Cette dernière mentionnait visiblement quant au défunt : - Le rang, - Ainsi que sa fortune, - Son importance...
Il semblerait que moins de cinq papyrus de la sorte soit à ce jour connu !
Depuis un siècle maintenant...
Les archéologues étaient à la recherche des fragments de papyrus qui manquaient quant à un livre. Le "Livre pour sortir au jour", bien plus souvent traduit improprement de "livre des morts". Cette traduction de "livre des morts" serait datée de 1842 : "Todtenbuch " de Karl Richard Lepsius. Le livre de vie, en vérité ! Ce papyrus serait daté de 1 420 avant Jésus-Christ ! Les 100 fragments que M. Taylor remarqua semblent bien compléter le fameux manuscrit.
Ce qui devrait en résulter dans l'avenir proche...
Les fragments ainsi découverts inopinément seront probablement photographiés afin de déterminer leur localisation au sein du manuscrit initial. M. Taylor estime dès lors que le papyrus, à l'origine devait faire pas moins de 20 mètres de long !
"En Égypte, dans les années 1890, les gens collectionnaient et fouillaient énormément et souvent ils ne savaient plus la provenance de leurs objets" M. Taylor.
Ainsi, lors d'un décès, dans cette Égypte pharaonique...
On faisait rédiger un "livre", ce fameux "livre pour sortir au jour" dans lequel on faisait paraître : – Certaines recommandations, – Mais aussi des formules magiques, permettant la survivance du défunt dans l’au-delà, – ...
Au demeurant...
Il devait exister moult exemplaires de ce "Livre pour sortir au jour" ! Tous ne furent point identiques... Tous n'eurent pas la même longueur...
Ils furent en quelque sorte personnalisés en fonctions des desiderata du défunt... Ce dernier y choisissant certaines formules en fonction de ce qu'il était apte à investir : car cela devait bien représenter une somme non négligeable, un placement pour l'avenir à long terme !
En conséquence de cause, et vous aurez bien compris, nul ne fut égaux : - Devant la mort, - Encore moins quant à la deuxième vie !
Certains défunts pouvaient avoir un papyrus contenant : - L'ensemble du corpus, - D'autres être relativement courts, - D'autres encore, ne pas en avoir... Et, cela évolua évidement tout au long de la pérennité de cet empire !
On devait lire ainsi, ce "livre pour sortir au jour"...
Ce genre de livre se présente comme une longue bande... Quant il s'agissait d'un tel papyrus, on se devait certainement de le dérouler d'un côté pour le lire... Tout en l'enroulant de l'autre au fur et à mesure de la lecture...
Mais voilà...
Bien souvent, au musée nous ne les admirons que découpé... Pour des raisons de stockage... De visibilité quant au public... ... Ils peuvent faire plus 20 à 30 m de long ! Imaginez...
Normalement...
Ce "livre pour sortir au jour", fut déposé : - Dans l'hypogée afin de protéger le défunt ! - Ou contre la momie, dans les bandelettes, - Dans des cachettes au niveau de certaines statuettes !
C'est ainsi que nous parlons du "Livre pour sortir le jour"... La magie des formules... Le défunt était protégé... Le défunt fut bien l'invité des nétèrou... Ainsi, le défunt pouvait disposer près de lui, de victuailles : - Déposé dans l'hypogée, de par ses proches, - Sur les autels des sanctuaires, - Grâce à ce livre de la sortie au jour... Ainsi, la vie pouvait continuer, comme... comme avant la rupture ! Ainsi, au niveau du chapitre 110 : "Ici commencent les formules des Champs des Offrandes, les formules pour sortir le jour, entrer et sortir dans le monde des morts, rejoindre les Champs des Roseaux, se retrouver dans les Champs des Offrandes, le grand lieu riche en vents, et là être puissant, bienheureux, y labourer, y récolter, y manger, y boire, y faire l'amour, y faire tout ce qu'on fait sur terre". Ce paradigme... Paradisiaque !
Les champs de "Ialou"...
• Sources
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003
Jean-Bernard Sacriste, Les champs d'Ialou, Rites funéraires de l'Égypte antique, Orme, 2001
Suzanne Gertsch, Les treize Champs d'Ialou, Isis parle au Monde, S. Gertsch, 1988
Joss et Bob Gastineau, Le lieu du paradis des Egyptiens,L'Histoire de l'Antiquité d'après Bob, Editions Amalthée, 2009
Taylor, John H. (Auteur), ancien Livre des morts égyptien: Voyage à travers l'au-delà. British Museum Press, Londres, 2010. page 256-7
• Sitographies
Wikimedia
http://www.theaustralian.com.au/news/nation/queensland-museum-had-lost-treasure-for-100-years/story-e6frg6nf-1226334835772
http://www.scoop.it/t/egypte-actualites
http://www.wikistrike.com/article-decouverte-extraordinaire-des-fragments-de-papyrus-manquants-d-un-livre-des-morts-egyptien-103845812.html
Lien
http://fr.canoe.ca/infos/insolite/archives/2012/04/20120422-102636.html
http://www.abc.net.au/
http://www.theaustralian.com.au/
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Ainsi, et à cet effet, avant de porter un jugement : - Sur le caractère, - La vie de quelqu'un... Mettez ses chaussures... Parcourez son chemin... Vivez son chagrin, ses doutes, ses fou-rires... Parcourez les années qu'il a... Trébuchez là où il a... Relevez-vous, tout comme il l'a fait... Et seulement là, vous pourrez le juger !
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Au féminin : ˁnḫ=t(j), wḏȝ=t(j), snb=t(j).
L'antiquité Égyptienne et sa caste privilégiée, dirigeante à savoir : • Les pharaons, • Ainsi que les hautes personnalités... Il devaient être accueillis par des acclamations :
"Ankh, Oudja, Seneb" Vie éternelle Lumière L'Amour véritable