Les omega-3 sont des acides gras polyinsaturés à longue chaîne dits « essentiels ». Ils sont essentiels car l’organisme ne peut pas les synthétiser lui-même alors qu’ils sont nécessaires à son fonctionnement (à l’inverse des acides gras saturés qui ne sont pas essentiels). Ces bonnes graisses doivent donc être fournies par l’alimentation. Celles-ci protègent le coeur, les vaisseaux, les articulations et le cerveau entre autres.
L’équilibre entre les apports d’omega-3 et d’omega-6 est d’une extrême importance. Les omega-6, s’ils sont nécessaires eux aussi au bon fonctionnement de l’organisme, ne doivent pas être consommés en excès. En trop grande quantité, ils empêchent les effets bénéfiques des omega-3. Or, l’alimentation moderne nous fournit beaucoup trop d’omega 6 : on estime en général que le rapport oméga-6/oméga-3 dans l’alimentation occidentale est de 10/1 à 30/1, tandis qu’il devrait idéalement se situer entre 1/1 et 4/1. Pour rétablir un bon équilibre entre ces acides gras, il est donc important de diminuer ses apports en omega-6 (que l’on trouve dans l’alimentation industrielle, la viande, la margarine, certaines huiles comme la palme, l’huile de tournesol, de pépins de raisin, etc.) et d’augmenter ses apports en omega-3, contenus dans les oléagineux (noix de grenoble, amandes…) les jeunes pousses mais surtout dans le poisson : maquereau, saumon, hareng, sardine, thon blanc.
Source : http://www.consoglobe.com/omega-3-polluants-poisson-cg