Oui mesdames, vous avez bien lu. J’ai eu la chance d’interviewer Alexandre Barrette, un des humoristes de l’heure et probablement le plus sympathique qui soit (bon, je n’en ai pas interviewé d’autres pour comparer, mais sérieusement, je suis sous le charme!)
Dans le cadre du 12e Concours de la relève de l’Humour, Alex (on est intimes de même nous autres!) a été nommé porte-parole de l’événement. Il n’y a pas si longtemps (en 2003) il avait été finaliste du même concours. À peine 10 ans plus tard, il en est maintenant porte-parole… Portrait d’un parcours impressionnant.
Qu’est-ce que ça te fait d’être passé, en à peine 10 ans, de finaliste à porte-parole?
» C’est tellement l’fun! Ça a été une expérience malade pour moi! Je sortais à peine de l’école (nationale de l’humour), j’étais jeune et puis, t’arrives là et tu es traité comme une star! Alors qu’on s’entend, tu es un p’tit cul (rires). Le soir de la grande finale, j’étais devant 10 000 personnes, imagine! Je trouvais ça malade mental! C’est sincèrement un des shows les plus mémorables de ma vie. C’est un bel accomplissement d’être passé par là et c’est vraiment une fierté d’être maintenant porte-parole! »
Mais ça devait être stressant de jouer devant autant de gens?
» Je pense que tu te dis c’est un show comme un autre. Que tu ailles 3000 ou 22 personnes devant toi, tu ne veux jamais te planter. Même s’il y a juste 22 personnes devant toi, si les 22 ne rient pas, ce n’est vraiment pas un bon feeling. »
As-tu un conseil à donner pour inviter les gens à s’inscrire au concours?
T’as rien à perdre. Même si tu ne te rends pas loin, c’est une bonne expérience si tu veux faire ça dans la vie. Le processus est plus sérieux que si tu te dis juste bah je vais écrire un numéro comme ça. C’est un genre de stress constructif, c’est vraiment bien de simplement s’essayer, ça ne peut pas être mauvais. Le pire qui pourrait arriver, c’est d’avoir une bonne surprise! »
Et maintenant, quelques questions en rafale…
Tu touches vraiment à tout, one-man show, télé, radio : qu’est-ce que tu préfères?
(Sans aucune hésitation) La scène, je ne m’en cache pas. J’adore faire Taxi Payant, c’est déjà notre 6e année! Dis-toi à quel point j’aime ça… Le tournage dure un mois. Pendant ce mois-là, je suis tellement excité d’aller tourner que je me lève sans même mettre de cadran. Et je suis un lève-tard dans la vie! Malgré ça, rien n’approche la scène. Hey faire rire en même temps 500 personnes, c’est vraiment quelque chose. La scène TORCHE! (Et moi qui éclate de rire).
Pour toi est-ce que le style est important?
Pas vraiment. Moi, j’y attache une certaine importance pour le mien. Mais pour les autres c’est rare que je m’arrête à ça.
Comment décrirais-tu ton style personnel?
Hum…Assez classique, pas trop audacieux. J’ai une styliste pour mes shows de télé et souvent, j’achète simplement les vêtements que je trouve beaux. Simple de même! J’ai 32 ans, mais j’ai encore mon look skater (rires). Plus sérieusement, j’aime les belles chemises classiques, comme celles de Matinique.
Qu’est-ce qui te rend heureux dans la vie?
Ish… C’est tough de pas tomber dans le quétaine! Faire rire le monde. Faire des shows d’humour. Ma famille, que je ne vois pas si souvent parce qu’ils sont tous à Québec. Je suis toujours excité quand je suis sur la 20 pour aller les voir. Ça, c’est du bonheur sure shot. Sinon, j’aime jouer à des jeux de société : une belle soirée, verre de vin à la main, avec des amis et des jeux. Tammy (Verge) et Antoine (Vézina) sont de grands joueurs, on a vraiment des belles soirées ensemble!
Et ton jeu préféré?
Seven Wonders c’est mon préféré. C’est malade! (C’est bien noté mesdames?)
Est-ce que tu cuisines?
(Note : je pense que c’est le moment de l’entrevue où j’étais le plus crampée. Et c’est pas peu dire, je riais tout le long. Il mettait vraiment l’accent sur le mot déguelasse. Genre DÉ-GA-LASSE). Non! J’essaie, j’ai souvent essayé, mais je suis déguelasse (DÉ-GA-LASSE). J’envie tellement ce talent. J’ai mis plein d’efforts là, mais je ne l’ai pas du tout. Je n’ai pas l’intuition de faire les bons mélanges de goût. J’ai beau suivre la recette, faire tout parfaitement, comme c’est écrit de faire, ça finit toujours par être dégeulasse.
Ville ou campagne?
Ville, vraiment plus ville. Autant que j’adore à l’occasion aller dans un chalet dans le bois ou sur le bord d’un lac… mais juste 2 semaines, pas plus (rires).
Sucré ou salé? (AKA la question la plus pertinente EVER)
Salé. Je peux me passer de dessert toute ma vie.
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La finale du Concours de la relève de l’humour aura lieu le 4 juillet, dans le cadre du 17e Festival d’Humour de l’Abitibi-Témiscamingue. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 8 mai. Les gens qui désirent avoir plus d’informations (ou s’inscrire, let’s go!) peuvent consulter le site Web du concours.
Un IMMENSE merci à Alexandre Barrette pour sa générosité. Ce n’est pas tous les artistes qui prendraient 15-20 minutes de leur temps pour jaser avec une petite blogueuse. En plus, il m’a fait rire tout le long de l’entrevue et une chance que c’était au téléphone parce que j’ai rougis quelques fois (une vraie FAN GIRL tsé). Merci pour ton temps et ta générosité!
P.-S. : depuis mon entrevue, le but ULTIME de Lélia et moi c’est de passer à Taxi Payant. On est prête en TA à arpenter le Vieux-Montréal.
(Promis on fait ces faces-là si on est choisies!)