Da Vinci’s Demons // Saison 2. Episodes 4 et 5. The Ends of the Earth / The Sun and the Moon.
Tout ce que Leonardo voulait entendre c’est que le Book of Leaves existe bel et bien et cette réponse il va l’avoir à l’issue de « The Sun and the Moon », un brillant
épisode rappelant à quel point Da Vinci’s Demons est une série sous estimée. Mais prenons les choses dans le bon sens avec dans un premier temps « The Ends of the
Earth ». Cet épisode peut être considéré comme légèrement étrange, notamment car il ne semble pas entrer dans une case. On reprend l’histoire encore sur le bateau (ce qui est
parfois un peu ennuyeux) mais Leonado est là pour nous distraire et nous délivrer encore une fois un peu plus de sa science. Surtout quand il s’agit de résoudre le problème du système solaire. Il
n’y avait que lui pour le résoudre ce problème et je dois avouer que j’ai trouvé ça légèrement fascinant. Surtout de la manière dont il parvient à résoudre sa petite affaire. Pourtant, cet
épisode est loin d’être l’un de mes préférés de la série mais le moment où Leonardo découvre le système solaire, c’était un très grand moment. L’épisode en fait quelque chose d’assez épique et
bien entendu, le personnage s’amuse.
Le voyage en lui-même était de toute façon nécessaire et il fallait que Da Vinci’s Demons s’attarde là dessus. Que cela soit sur le sous marin (une excellente idée d’ailleurs) ou
encore avec cet épisode. Cependant, dans cet épisode pas de sous marin et donc pas de huis clos insoutenable. C’est presque dommage car le bateau était justement un univers suffisamment fermé
afin de faire monter la pression. La seule qui va réellement monter c’est celle du cerveau de Leonardo. Peu importe, de toute façon ce n’est pas non plus le personnage qui a le plus de place dans
cet épisode. J’ai donc tout autant apprécié l’histoire de Lucrezia. Cette dernière va retrouver son père lors d’une scène assez jouissive. Surtout que les flashbacks qui sont associés à ces
retrouvailles sont plutôt bien ficelés et prouvent encore une fois que David S. Goyer et ses scénaristes n’ont pas oublié qu’il n’y a pas que Leonardo dans cette série. Bien au
contraire, il y a d’autres personnages. Le Pape Sixtus IV continue d’être lui aussi dans les manigances de pouvoir, tout cela afin de réduire Florence à néant. Cela ne fonctionne pas
nécessairement comme prévu, notamment car l’épisode prend un peu trop temps à installer quelque chose.
Leonardo - « Now I see it and now I can more accurately calculate our position using the celestial bodies all around. As they move and as we move with them on our path through
the heavens. »
Peu importe, je trouve que cet épisode fonctionne donc en partie grâce à tout un tas de petits trucs et surtout de scènes qui se veulent surprenantes et épiques. Car c’est aussi ça les séries de
ce genre là.
Il faut qu’il y a un vrai sens de l’épique et Da Vinci’s Demons sait s’en servir. Puis passons à l’un de mes épisodes préféré de toute l’histoire de la série : « The
Sun and the Moon ». Cette sorte de remake d’Apocalypto (de Mel Gibson) alors que Leonardo et l’équipage débarquent en Amérique du Sud j’ai trouvé
ça jouissif à souhait. Il y a des moments assez intenses et l’on sent que l’on nous plonge dans une culture assez différente (les décors sont d’ailleurs assez magiques). Les Incas sont une
population assez étrange mais qui va permettre à l’épisode de réellement montrer ce dont il est capable. Cette histoire de rituel où chacun va devoir passer afin de choisir la bonne solution
(pour que sa vie soit épargnée) était un très joli moment de tension. C’est maitrisé du début à la fin et tout cela permet encore une fois de donner à Leonardo l’occasion de passer pour un vrai
héros. Car c’est lui le plus intelligent de Da Vinci’s Demons et c’est lui qui est capable le plus à même de résoudre les énigmes. Celle-ci était complexe puisque ses amis vont y
passer avant mais c’est à se demander si Da Vinci’s Demons en a réellement quelque chose à faire de ces personnages.
- « And sodomite! »
- « Never convicted »
Ou encore…
- « Get called a sodomite one time, all of a sudden I ain't got no friends. »
Si ce livre est sensé sauver tout le monde, je me demande réellement ce que cela implique. Surtout que l’on ne sait pas vraiment de quoi est fait ce livre finalement.
L’épisode ne cherche pas à nous en dire des tonnes sur ces livres mais plutôt à se concentrer sur tout un tas d’autres choses et notamment sur le jeu sans failles de Tom Riley.
Ce dernier, mal coiffé et mal rasé était tout aussi mignon et amusant dans cet épisode. Surtout qu’il s’agit tout de même de l’un de mes épisodes préférés de Da Vinci’s
Demons. La série a déjà su développer des intrigues et des épisodes jouissifs, mais je crois bien que celui-ci est le meilleur qu’elle ait pu nous faire depuis un très gros bout de
temps.
Note : 5/10 et 9/10. En bref, après une transition médiocre mais nécessaire, la série délivre son meilleur.