Un billet de Nadège : L’île berceau

Publié le 24 avril 2014 par Adtraviata

Ce serait un moment de vie, un entre-deux, un entrelacs. Un lieu et un temps en suspension.

Elle a quarante ans deux fils, un mari. Elle avait un amant. Il a vingt ans, la vie devant lui. Il avait un amour. Quand soudain, l’amant est mort, l’amoureuse s’est égarée.

Elle a pris sa voiture, il a sauté dans le train. Direction ailleurs. Direction la mer. Noyer son chagrin dans les vagues et les légendes.

Deux solitudes, deux amours en souffrance, qui se laisseront bercer par le vent, la mer, l’île… et se mêleront pour renaître au désir et à la vie.

Une écriture tout en douceur, en silence, en phrases courtes. Le temps qui passe, immobile. L’amour et le désir par-dessus tout. Au-delà des convenances, des suspicions, des trahisons. L’amour et le désir, malgré tout.

Fidéline Dujeu

Une mini-bio à la troisième personne, la distance nécessaire pour parler de soi.

Fidéline Dujeu écrit des romans mais pas seulement. Elle écrit aussi des pièces de théâtre, de la poésie, des images, des couleurs. Son premier roman a été publié par le « Somnambule Equivoque » en 2003, depuis elle ne cesse plus d’y croire et donc d’écrire. Au quotidien, elle doute beaucoup, marche sur des œufs et en casse plus d’un. Elle prend souvent la tangente et brode au bord du monde, dit normal, un monde à elle, qu’elle aime partager. Elle rêve de rencontres impossibles et de voyages improbables, de bris de glace et de voiles éventrés, d’amour, évidemment, d’enfants d’Epinal et de pouvoirs magiques.

Ceci dit, jusqu’ici, sa vie a été assez jolie…

(Texte repris sur le site de l’auteure : http://fidelinedujeu.net)

Le Somnambule Équivoque

Une maison qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui, mais dont je vous invite à découvrir les textes… Bref, intenses… Contemporains… Entre « Fulgurances », « Dérapages » et « Exaltations ». Et quelques « Short Stories ».

Une maison et une auteure qui me tiennent particulièrement à cœur…

Fidéline DUJEU, L’île berceau, Somnambule équivoque, 2005


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