Apple, comme tous les constructeurs, aime à balancer, d’une fois le ficelage des chiffres correctement préparé, ses résultats financiers. Surtout lorsqu’ils sont en hausse…
Cachez cette baisse que l’on ne saurait voir…
Il est intéressant, une fois de plus, de regarder avec un certain recul les chiffres délivrés par des entreprises auxquelles nous n’apprendrons pas comment tourner leur communication afin d’en tirer le profit maximal. Evidemment, il serait déraisonnable de dire que Apple se porte mal, puisque les résultats de son second trimestre fiscal tablent sur un revenu de 45,6 milliards, et un bénéfice de 10,09 milliards soit 11,62 dollars par action. Il est en hausse par rapport à la même période de l’an dernier (respectivement 43,6 milliards, 9,5 milliards et 10,09 dollars) essentiellement grâce à des ventes d’iPhone en forte hausse, 43,719 millions d’unités, (17%). Mieux, le Mac, progresse toujours, avec une petite hausse de 4,6%.
Là où Apple fait une pirouette, c’est du côté de l’iPad. Alors que pour toutes les branches, les résultats sont donnés en pourcentage d’évolution, pour la tablette, le californien se contente de parler de 16 millions de pièces vendues. C’est marrant, tout de même, de voir qu’au travers du net, personne, ou presque, ne cherche un peu plus loin. Le précédent trimestre fiscal, Apple vendait 19,5 millions d’iPad.
Si on fait le calcul que s’est abstenu de livrer le constructeur, cela représente une baisse de ventes de près de 18%…
C’est beau, la communication d’entreprise! D’autant que dans la foulée, l’action Apple a été splittée, et Apple en a profité pour augmenter les intentions de rachat de ses propres actions à hauteur de 90 milliards de dollars. Idéal pour augmenter la confiance des marchés, alors que beaucoup attendent, en vain et depuis la disparition de Jobs, un produit innovant.
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