D’une organisation à une autre, la définition de l’innovation est rarement la même (territoires, enjeux, processus, culture… même si toutes poursuivent le même objectif la performance économique ET de plus en plus sociale :-)). L’innovation se vit et se déroule au travers de projets stratégiques… qui se rajoutent à d’autres projets stratégiques. Comment engager de nouvelles conversations ? Comment impulser de nouvelles dynamiques ? Repassons par la vidéo ou l’image ! C’est l’objet de la présentation résumée que je partage en fin de billet. Elle peut largement être adaptée, complétée, combinée mais elle illustre le besoin d’ouvrir de nouvelles « brèches car « l’écrit raisonne, l’image résonne » comme l’explique Serge Soudoplatoff dans une analyse plutôt orientée anti-écrans « la culture de l’image écran« . Si le sujet a déjà nourri de nombreux ouvrages, la synthèse historique et sociologique de l’auteur sur notre évolution vers le « tout-écrans » mérite vraiment le détour.
Nous pensons en effet principalement en images selon une étude, citée par le même auteur, et menée par la Motion Picture Association dans Time en août 2013: 50 % des gens pensent en images, 34 % en mots et 4 % en sons. Cela étant, ces données recoupent en partie celles déjà connues (basées néanmoins sur des recherches qui datent des années 60 et 70 !) sur l’impact d’un message et sur notre capacité à le retenir.
En résumé, l’impact immédiat d’un message relèverait à 55% de la dimension visuelle (images); tandis que la pyramide de l’apprentissage souligne, en complément, que lorsque nous sommes capables de mémoriser 10% de ce que nous entendons, 20% de ce que nous entendons, 30% de ce que nous voyons, nous retenons 50% de ce que nous entendons et voyons (et pour donner l’ensemble des chiffres : 70% de ce que nous disons, 90% de ce que nous faisons).
Je m’arrête-là pour les chiffres qui ont pour unique but de souligner que la communication visuelle reste clé (écran ou pas) et surtout que son efficacité immédiate relève de plus en plus du tryptique : 3D, instantanéité et viralité. Le succès de YouTube, que l’on aime ou pas, et du partage de vidéos en est la preuve par l’exemple. Au regard des chiffres cités ci-dessus, la vidéo est redoutablement efficace : l’engagement serait six fois supérieur à l’écrit parce que cet outil mobilise notre vue et notre ouïe mais aussi parce qu’elles permettent plus facilement l’interaction.
Ma proposition en slides et vidéos !
Restez connectés ! A venir (pas forcément dans l’ordre) : « S’organiser pour innover », « Où en est-on de la co-innovation ? « , « ce que nous apporte les neurosciences pour transformer les organisations », « le business model canvas, un outil de transformation »…