Quand faut-il faire plusieurs rendez-vous ?

Publié le 24 avril 2014 par Chrisandflow

Je n’ai encore jamais abordé le sujet en profondeur sur ce blog, mais je recommande de toujours escalader au tout premier rendez-vous. Chaque rendez-vous EN PLUS du premier diminue considérablement vos chances de conclure. C’est la raison pour laquelle, la jouer « traditionnelle » et jouer la sécurité plusieurs rendez-vous avant d’éventuellement essayer d’obtenir les faveurs de la fille est une TRÈS mauvaise idée. Même si c’est un super canon et que vous n’avez pas envie de tout faire rater, même si elle a l’air pure et parfaitement innocente, même si elle a l’air d’être à fond sur vous et que vous vous dites que ça ne sert à rien de précipiter les choses… Ne faites pas cette bêtise.

Cependant, il n’est pas non plus question de « tout ou rien » et d’escalader comme un gros porc. Certaines filles peuvent être sincèrement intéressées par vous mais qui, par principe, ne veulent pas coucher dès le premier rendez-vous, parce qu’elles ont la croyance que cela altérerait votre image d’elles. Pour celles-ci, mieux vaut attendre que ces barrières psychologiques disparaissent d’elles-mêmes au prochain rendez-vous, plutôt que d’avoir à affronter une grosse résistance et de perdre de la valeur, puisqu’entre persistance et insistance, la limite est très subtile.

Les 3 types de femmes

Pour reprendre la typologie de Paul Janka, vous rencontrerez 3 sortes de filles en rendez-vous :

- les OUI,

- les NON,

- les PEUT-ÊTRE.

Les OUI sont les 10-25 % assez faciles à closer. Si vous interagissez avec confiance, escaladez correctement et en persister un peu, vous pouvez assez rapidement escalader physiquement, puis sexuellement jusqu’au sexe, en l’espace de quelques heures.

Les NON sont les 10-25 % impossibles à closer. Les fameuses « escalo-réfractaires », celles qui ne montre aucune compliance, au point que vous ne savez même ce qu’elle fout là.

Les PEUT-ÊTRE sont les 50-80 % sont celles avec qui vous sentez que « ça peut se faire ». Elles vous montrent un peu d’intérêt, mais vous posent beaucoup de difficultés pour escalader. Soit lors de l’escalation physique, soit pendant l’escalation sexuelle, elles ne vous laissent plus prendre le leadership de l’interaction, et la progression coince.

Ce sont avec ces dernières, et uniquement avec celles-ci, que parfois, attendre un second rendez-vous peut-être bénéfique.

Bien sûr, si c’est une « OUI », vous n’allez pas attendre un rendez-vous supplémentaire alors que vous pourriez capitaliser tout de suite. Ce serait stupide et vous gâcheriez pas mal d’opportunités. Et si c’est une « NON », vous n’allez pas perdre votre temps à faire un second rendez-vous alors que vous savez pertinemment qu’elle ne veut pas de vous comme copain/amant/whatever.

Le problème avec les PEUT-ÊTRE

Malgré les apparences, cette catégorie de filles est la plus dangereuse. Elles ont l’air d’être intéressées par vous, alors vous gardez toujours un peu d’espoir de conclure avec, vous n’avez pas envie de lâcher l’affaire. Mais si vous ne vous fixez aucune de limite, vous pouvez perdre un temps considérable avec une bonne partie d’entre elles pour RIEN, comme enchaîner 5 ou 6 rendez-vous de plusieurs heures sans qu’elles ne vous laissent faire quoi, et parfois vous envoyer un SMS après en disant qu’elle a bien réfléchi et « qu’en fait ça ne va pas le faire… » (et c’est dans le meilleur des cas !).

Bilan : une vingtaine d’heures de rendez-vous et au moins une cinquantaine d’euro dépensés…

La solution : filtrer les PEUT-ÊTRE

Premier rendez-vous :

Lors du tout premier rendez-vous, je n’y vais pas trop fort avec l’escalade et la persistance. J’escalade très vite, mais je le fais avec une attitude légèrement distante, comme si « de rien était ». Je me rapproche progressivement, prends délicatement sa main. Si ça ne passe pas, je retente silencieusement une fois ou deux en plus. Et si ça ne marche pas, je n’insiste pas. Je ne tente même pas le Kiss close.

Pour l’escalade sexuelle, c’est la même chose. Quand nous commençons à échanger physiquement (caresses mutuelles), je lui propose d’aller ailleurs (puis d’aller chez moi quand nous sommes en mouvement). Si elle refuse, je continue à la caresser, de plus en plus intimement, puis je lui propose encore une fois ou deux. Et si elle ne veut toujours pas, je ne dis rien et n’insiste plus. Je reste détaché du résultat.

Ainsi, (1) j’ai un bon aperçu de la catégorie dans laquelle la fille se situe, (2) je close les « OUI », (2) je ne perds pas mon temps avec les NON, (3) je n’ai pas l’air d’un « dalleux » avec les peut-être qui ont besoin d’un peu plus de temps. J’ai persisté, mais en apparence, je n’en n’ai pas donné l’impression, et ça fait une bonne différence (je n’ai pas l’air needy).

Second rendez-vous :

Là, je deviens un peu plus taquin !! J’emmène la fille dans un endroit plus isolé, davantage à l’abri des regards indiscrets (de préférence chez moi), et j’escalade avec plus d’insistance et je persiste vraiment. C’est le moment où je suis ce bon vieux dicton « blow me or blow me out ».

Si ça ne donne toujours rien, alors je fais de la disqualification sexuelle afin d’imposer des conditions à notre troisième rendez-vous.

Dites à la fille qu’il vaudrait mieux pour elle qu’elle ne vous revoie jamais, parce que vous la trouvez vraiment trop excitante et que vous risquez de devenir dangereux pour elle. Vous bandez comme un taureau à chaque fois que vous pensez à elle, et à côté de vous elle est sous la menace que vous perdiez le contrôle à tout moment et que vous lui sautiez dessus pour lui faire sauvagement l’amour pendant des heures.

Bien sûr, quand vous lui dites cela, soyez très playfull. Ne lui faites pas vraiment croire que vous êtes un pervers sexuel !!!

Grossissez un peu trait pour ne pas être « tout à fait sérieux » et intégrez s’y possible du prizing sexuel (c.à.d intégrer l’idée que vous être un bon amant et qu’elle prendrait beaucoup de plaisir à faire l’amour avec vous). Vous pouvez lui sortir des trucs stupides comme « la dernière fille à qui vous aviez fait l’amour aussi sauvagement est restée paralysée 3 heures à cause de l’orgasme que vous lui avez donné ».

Dans l’état interne approprié (=l’état sexuel,et si cela fait 30 minutes que vous essayez d’escalader vous le serez), démarrer ce genre de sex talk devient plutôt simple.

Mais n’oubliez pas que l’objectif n’est pas de la divertir. Vous voulez lui sous-communiquer le message que vous êtes un mec sexuel et que la prochaine fois, si elle accepte de vous revoir, ce sera pour une bonne grosse baise ! Je fais cela parce que c’est le meilleur moyen de lui communiquer ce message là. Car évidemment, si vous lui dites d’une manière bien rationnelle et sérieuse « bon écoute, je veux bien qu’on se revoie mais uniquement si tu es d’accord pour baiser » cela risque de beaucoup moins bien fonctionner. 

Alors au troisième rendez-vous, si elle décide de venir, invitez la sagement chez vous (ou dites lui que vous allez venir la chercher chez elle) et une fois isolée, donnez lui ce que vous lui aviez promis la fois précédente.

Il est certain que vous ne reverrez pas toutes les filles, mais vous gagnerez un temps précieux, qui pourra servir, pourquoi pas, à en trouver des OUI directement sur le field à la place.

Chrys