En 1960, les ingénieurs du plus grand groupe de télécoms américain (AT&T) décident de remplacer le vieux cadran tournant des téléphones (si, si, rappelez-vous) par des touches. Soucieux de satisfaire pleinement les utilisateurs, ils testent 16 configurations différentes de claviers. Les 3 critères qui entrent en compte sont la limitation du risque d’erreur, la rapidité de composition et l’impression globale des utilisateurs (donc). La configuration retenue est alors celle qui commence par 1, 2, 3 en haut du clavier.
Pourtant, c’est juste la configuration inverse que l’on retrouve sur les ordinateurs. Et pourquoi donc ? Le sieur David Sundstrand, fabricant américain de machines à additionner (futures calculatrices) avait commercialisé dès 1914 les-dites machines dont le pavé numérique débutait par 7,8,9. Pavé que l’on retrouve encore sur les ordinateurs. Faute d’un accord d’harmonisation, les deux systèmes continuent à vivre en parallèle.
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