On peut se poser la question au vu des choix proposés.
Les choix du Gouvernement auront, indéniablement, un impact fort sur les ménages, notamment de la classe moyenne (plus encore que pour les catégories les plus précaires). Pour autant, ces coupes budgétaires réduisent une enveloppe qui a tendance à s'accroitre avec l'inflation. En évitant ces choix (toujours difficile, surtout en situation de crise), les propositions des députés induisent un accroissement plus fort (en valeur) de ces budgets. Cela imposera au Gouvernement à d'autres réductions dans les années à venir.
Ce principe est celui qui est à l’œuvre depuis plusieurs années, que ce soit pour les retraites ou pour les prestations sociales et de santé. En reportant toujours la réduction effective de la masse, les "intérêts" (la prise en compte de l'inflation) font croitre le déficit plus vite que les économies ne le résorbe.