Après plus de 10 ans d’existence, le web est devenu une commodité: il est omniprésent, il existe des dizaines de millions de sites et une certaine stabilité est instaurée. C’est du moins ce que soutient Laurent Haug de Liftlab sur
son blog.
Il y compare la Silicon Valley à Detroit, la ville d’où est née l’industrie automobile américaine, mais qui après des années d’innovation est maintenant constituée de nombreuses très grosses sociétés sans réactivité et avec une peur de déplaire, que ce soit aux actionnaires ou aux clients. Elles ne prennent donc plus de risques et évoluent plus lentement.
Je ne pense pas qu’il ait raison. Il y a de nombreuses révolutions sur le web et sur Internet en général. Web 2.0 n’est que le nouveau nom du web et pourtant certaines de ses applications sont très disruptives.
Il me semble que Laurent fasse une erreur majeure dans son raisonnement: il est impossible de savoir que l’on est au coeur d’une révolution (comme il est impossible de déterminer si on est en récession). On ne le sait qu’après.
Après tout quand Google est sorti, personne ne l’a qualifié de révolutionnaire: c’était juste un moteur de plus.