Crisis // Saison 1. Episode 6. Here He Comes.
Encore un épisode de Crisis qui brasse pas mal d’air. C’est bien dommage car je suis persuadé que Crisis aurait très bien pu utiliser tout ce qu’elle met en
place dans cet épisode afin d’en faire quelque chose de beaucoup plus efficace en son genre. Il y a des problèmes de partout, à commencer par le personnage de Meg. Ce que je ne comprends pas
c’est que la série semble vouloir donner à ce personnage un intérêt différent de la partie FBI mais il ne se passe pas suffisamment de choses pour que l’on ait réellement l’impression qu’elle
fait évoluer son histoire. La discussion qu’elle a avec le directeur de la CIA Widener était ridicule. Sans compter sur ces flashbacks niais à souhait. C’est terriblement bête de voir qu’une
série avec une base aussi intéressante tombe dans tout un tas de clichés pas possibles. J’ai vraiment cru que Meg était un très bon personnage dans cette série, notamment car il ne fallait pas
qu’elle nous ennuie. C’est plus ou moins le contraire qui se déroule et le téléspectateur que je suis se sent vraiment pris à la gorge. Car maintenant j’ai envie de voir où est-ce que tout cela
peut nous emmener. L’autre problème c’est le kidnappeur Francis Gibson.
Ce personnage est à la fois ennuyeux mais aussi inintéressant. Tout ce qu’elle tente de mettre en oeuvre tout au long de l’épisode n’a aucun vrai intérêt et le téléspectateur que je suis à
l’impression que le but n’est pas de rendre ce qu’il fait intéressant mais plutôt le reste : la rébellion qui se prépare chez les jeunes. Car ce sont eux les héros de Crisis et
non pas tous les personnages adultes. Les ados sont pour certains plus intelligents que certains adultes de la série alors forcément, je suis beaucoup plus intéressé par ce qu’elle a dire de ce
côté-ci. Crisis se fourvoie donc pas mal dans de grandes élucubrations peu originales et surtout peu passionnantes avec Gibson. Sa place dans la série a beau être définie, je
n’ai pas l’impression qu’il soit le grand méchant loup. Au contraire, on sent que c’est presque un pion. Quant à sa relation avec sa fille, il n’y a pas grand chose à sauver là non plus. Le
problème c’est que je n’aime pas du tout l’idée que le père ait une relation aussi proche avec sa fille et soit un kidnappeur. C’est presque antinomique dans une série comme celle-ci. J’aurais
apprécié que la fille ait une relation plus complexe avec son père histoire de créer le doute et le conflit.
Note : 2/10. En bref, navrant de bout en bout.