Pendant la phase de croissance de votre entreprise, vous devez couvrir vos arrières. Une assurance vie devrait pouvoir rembourser votre dette hypothécaire en cas de décès, mais aussi, une partie de vos revenus futurs, les rachats d’actionnaires, les dettes d’impôt, de cartes de crédit et le revenu de remplacement nécessaire pour que le ou la conjointe survivante puisse subvenir aux besoins de la famille… Évidemment, on peut soustraire de ces sommes les actifs comme les placements, liquidités, CELI et REER, mais ici, ça devient très personnel et dépend de la capacité de payer de chacun.
Personnellement, je trouve que les assurances vie (qui sont plutôt dans les faits des assurances décès) sont assez éloignées des besoins humains et économiques de l’assuré. Oui, on protège le patrimoine, mais pendant les 6 à 24 mois qui précèdent un décès, les familles et entrepreneurs vivent souvent une phase critique d’appauvrissement. La richesse accumulée fond très rapidement. Les ressources manquent parfois cruellement au point où certains ne peuvent même plus payer leur assurance décès et sont contraints de liquider leur patrimoine.
Comparativement aux assurances décès, les assurances maladies graves versent le capital du vivant de l’assuré. Dès qu’un diagnostic de maladies graves est constaté, l’assuré reçoit sa compensation et peut immédiatement s’en servir soit pour se payer des soins spécialisés, des traitements à l’étranger ou simplement pour s’offrir du bon temps auprès des siens! Bref, c’est franchement plus humain et “rassurant” du vivant! Et ça me fait dire que TOUS les travailleurs autonomes et chefs d’entreprise devraient se munir d’une telle assurance en priorité.
Les assurances contre les maladies graves couvrent d’ordinaire une vingtaine de maladies dont le cancer, le VIH, les maladies du coeur et pontage, la paralysie, le Parkinson, l’Alzeimer, la sclérose en plaques… Mais aussi la perte d’un membre, de la parole, de l’ouïe, de la vue.