Selon ses créateurs, la technique « Genepeeks » permettrait d’estimer chez l’embryon à naître, le risque de développement de pas moins de 500 maladies génétiques et d’écarter ainsi 15 % des donneurs « à risques ». Genepeek se présente également « à la pointe », en matière de technologies de séquençage, mais aussi en matière d’algorithmes et, surtout, au fait des dernières découvertes scientifiques portant sur les dernières combinaisons de mutations génétiques à des maladies graves.
1.500 euros et un échantillon de salive du donneur suffisent : Le Dr Lee Silver de l’Université de Princeton explique que la technique a été développée à partir du savoir-faire d’Illumina Inc genetic, une biotech qui avait déjà développé l’un des premiers tests sanguins permettant d’identifier de nombreux gènes pathogènes et pas moins de 440 maladies héréditaires de l’Enfant et, leader dans l’analyse du génome, pour quelques dollars…
Prises ensemble, toutes ces maladies détectables par séquençage représenteraient environ 20% de la mortalité infantile et environ 18 % des hospitalisations pédiatriques.
Si l’approche est définie à la fois comme prudente –en cas de mutation suspecte- et proactive –ré-analyse pour toutes les mutations suspectes-, elle semble néanmoins peu envisageable pour des raisons bioéthiques évidentes, des dérives possibles, pouvant aller jusqu’au choix même des traits de l’Enfant. Rappelons que pour la France, récemment, le Comité consultatif national d’éthique a publié son Avis sur le séquençage du génome du fœtus et s’est montré favorable à l’introduction du test génétique fœtal de la trisomie 21, dans le cadre du dispositif de dépistage global, et chez les seules femmes reconnues » à risque « .
Source: Genepeeks