Ces dernières années, lorsque l’on pensait récompense NBA pour un joueur français, le nom du maestro des San Antonio Spurs, Tony Parker, n’était jamais très loin. Mais aujourd’hui, c’est un nom bien connu des fans de sport français qui fait la une des gros titres de la presse sportive US: Noah. Alors qu’en 1983, Yannick remportait Roland Garros, un peu plus de 20 ans après, c’est son fils Joakim qui prend la relève en étant élu meilleur défenseur de l’année en NBA. Un plebiscite de la part des journalistes spécialisés car sur 125 votants, 100 d’entre-eux ont placé « Jooks » comme l’homme de la situation lorsqu’il faut parler défense. Auteur d’une saison remarquable au niveau statistique avec 12,6 points, 11,3 rebonds et 5,4 passes de moyenne par match, l’intérieur tricolore s’est imposé comme le patron de la mythique franchise des Chicago Bulls suite à l’énième blessure de Derrick Rose ainsi que du transfert à Cleveland de son ami Luol Deng. Meneur aussi bien sur le parquet que dans le vestiaire, Noah a permis aux Bulls de faire une saison inespérée et ainsi décrochée la 4ème place de la Conférence Est. Autre fait à ne pas négliger suite à ce titre, Joakim Noah est désormais lié à la légende de la franchise et de la discipline, Michael Jordan, en remportant 26 ans après « His Airness » le trophée de défenseur de l’année. Bien sur, cela ne vaut pas un titre MVP ou un titre NBA mais néanmoins il rejoint au palmarès de ce trophée des géants du basket comme David Robinson, Hakeem Olajuwon ou Dikembe Mutombo. Ce qui est certain, c’est qu’aujourd’hui Joakim s’est définitivement fait un prénom pour ceux qui se permettait d’en douter!