Immondice (bis repetita ter et je ne sais quoi)

Par Thomz
Lu hier dans Le Monde des Livres (sic) :
Le Cardinal, célèbre boîte de nuit de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), va entrer en littérature grâce à Christine Angot. Dans Le Marché des amants, elle raconte sa rencontre avec Doc Gynéco dans cet établissement. Après un suspens savamment entretenu par son agent, c'est au Seuil que paraîtra en septembre ce roman.
Je n'ai jamais autant anticipé de lecture avec une telle ferveur. Imaginez le choc de la rencontre, deux esprits purs en collision céleste. Les éditions du Seuil jouent le chaud et le froid. Au même moment, ils arrivent à sortir Contre Jour de Thomas Pynchon, que j'achèterais sans aucun doute le jour de sa sortie et dont je m'enivrerais immédiatement. Toutefois, comme Pedro l'avait savamment suggéré j'ai prévu de lire et décortiquer cette catastrophe qui n'attend que de me péter à la gueule (dans la plus pure tradition angotienne).
Si jamais des admirateurs lisaient ces lignes, je peux répondre à la question que vous vous posez : non je n'ai pas encore lu le roman, ce sera sans aucun doute une croute encensée par la presse (au hasard les Inrocks), mais je peux dire immondice. Et je vous emmerde.
Donc je lance un appel à un service de presse pour cet ouvrage. Je suis étudiant, je n'ai pas d'argent à gaspiller. Merci d'avance. J'espère que les larmes roulent sur vos douces joues potelées gentilles attachées de presse (je viens de me faire des amies ! ) et que vous penserez à moi au moment des envois. Vous n'êtes pas à un livre près, et puis j'ai vraiment envie de me défouler la rentrée venue.
Si de même un journaliste fatigué ou quelque bienfaiteur inconnu pouvait accéder à mon rêve le plus fou...
Elle prendra pour toutes les années de rumination, et puis pour tous les autres. C'est tout. C'est comme ça.
La transmission pirate est terminée. Je peux reprendre le cours tranquille de mes pérégrinations littéraires...