Editions Stock - Paru le 2 avril 2014 - 396 pages - 21.50€ - Pour l'acheter
- Résumé:
- Mon avis:
Après 100 pages plutôt divertissantes, j'ai eu le malheur d'interrompre ma lecture en cours de route pour lire autre chose (de la science-fiction). Très mauvais idée. Quand j'ai voulu reprendre ma lecture, je n'ai pas du tout réussi à re-rentrer dedans. Et après avoir vainement tenté de poursuivre, j'ai décidé d'abandonner à 50% du roman. Non seulement, l'histoire et les personnages ne m'intéressaient plus, mais surtout j'avais l'impression de perdre mon temps.
Je m'explique. L'histoire de base qui nous est présentée est en elle-même assez sympathique. Jo Baker nous ramène dans la demeure de la famille Bennet d'Orgueil et Préjugés mais cette fois-ci en la montrant du point de vue des domestiques. C'est l'occasion de découvrir l'envers du décors car toutes ces personnes, bien qu'essentielles dans la vie des Bennet, n'y sont jamais rien de plus que des figurants. Or, dans Une saison à Longbourn, la famille Hill - Sarah en particulier - prend sa juste place. L'auteur nous fait découvrir la réalité quotidienne de ces gens. Il y avait donc tout un pan "historique" (avec le contexte général aussi) à ce roman qui promettait d'être intéressant. Néanmoins, le résultat ne tient pas selon moi ses promesses : il n'y a rien de transcendant ou de recherché. L'histoire reste assez plate et superficielle. Et c'est là ce qui m'a posé problème. Si l'auteur avait ajouté un peu plus d'originalité par son style d'écriture, la forme de son roman ou que sais-je encore, ce roman aurait peut-être pu se démarquer. Là, rien n'a su aviver particulièrement mon intérêt.
Alors certes, c'est frais, c'est léger, ça se lit bien. Mais ça manque de profondeur pour rendre cette lecture intéressante. Vu comme c'était parti, je doute sérieusement que la suite de ma lecture aurait pu apporter quelque chose de plus à mon avis. Tous (ou presque) les autres lecteurs y ont trouvé leur compte. Il faut croire que j'ai juste mal choisi mon livre. Je me sens un peu désolée de ne pas avoir su lui rendre justice. Mais merci quand même à Babelio!