L'Agence des pêches japonaise a demandé à la société Kyôdô Senpaku à laquelle appartiennent les 12 membres d'équipage de mener une enquête sur cette affaire. Cette dernière aurait cependant declaré qu'il était de coutume d'offrir aux membres d'équipage de la viande de baleine gratuitement en remerciement de leurs efforts. En fait, cette pratique existe depuis longtemps puisque bien avant la mise en place du moratoire, les employés des sociétés baleinières recevaient de la viande de baleine qu'ils offraient ensuite à des proches ou amis en échange de dons sous forme d'alcool. Cette coutume permettait de lier les baleiniers à leurs communautés.
Toutefois, il est possible que des membres d'équipage aient profité de ce système pour vendre de la viande de baleine au marché noir. Dans ce cas là, les responsables devront être punis. Cela souligne aussi l'effet néfaste du moratoire qui crée une demande plus forte que l'offre. Si la chasse commerciale à la baleine était réautorisée, cela empêcherait les fraudes.
Greenpeace Japan risque d'avoir des ennuis du fait de la façon dont ils se sont emparés de leur "pièce à conviction". Ils sont en effet entrés par effraction dans l'entrepôt de la société de transport Seinô et ont subtilisé l'un des colis après l'avoir ouvert. L'un de leurs responsables aurait même reconnu avoir goûté de la viande de baleine pour vérifier. Ceci s'apparente à du vol et la société Seinô a porté plainte auprès de la police. Greenpeace Japan considère que ce n'est pas du vol car leur but était d'obtenir une preuve, mais plusieurs juristes japonais ont déclarés que cet acte n'était pas légal. Affaire à suivre.
("Greenpeace" et "petits pois" se disent de la même manière en japonais : guriinpiisu グリーンピース)