Voici les informations que vous attendiez patiemment !
Voici comment participer vous aussi, où que vous habitiez à la souscription pour que l’ile de Poveglia reste un espace public : Poveglia per tutti 99×99 (99 €uros pour 99 ans), c’est maintenant !
Le site pour envoyer devenir membre de l’association et envoyer votre participation financière est en ligne.
Rialtofil adhère à souscrire pour soustraire l’île de Poveglia à une énième spéculation immobilière, et invite ses lecteurs à faire de même.
Sur la page officielle de l’Associazione Poveglia – Poveglia per tutti qui totalise près de 8.000 j’aime, nous sommes déjà 120.000 personnes du monde entier qui se sentent impliquées par ce projet : une grande partie de toute l’Italie (93.000), et le reste principalement des États- Unis, de Grande-Bretagne et de France.
La mairie de Venise a tenté d’approcher l’administration des Domaines pour négocier un "fédéralisme domanial" avec le feu vert du maire de Venise Giorgio Orsoni. C’est Luigi Bassetto, directeur des Affaires Institutionnelles qui a reçu un large mandat pour négocier avec l’État, mais ce dernier reconnaît la difficulté de sa tâche, car l’État a mis la concession de 99 ans aux enchères, et les réponses doivent être données le 6 mai. L’autre hypothèqe serait que la ville exerce son droit de préemption, mais même si la concession est donnée autour de 3-400.000 €uros, la ville de Venise, surendettée, n’a pas l’argent nécessaire.
De toute façon, les vénitiens n’ont plus aucune confiance dans les hommes politiques qui les ont trahis depuis des décennies. C’est pourquoi les politiciens ont peur de ce mouvement si important en faveur du rachat de Poveglia par l’association spontanée de citoyens du monde entier, tous unis derrière les habitants de La Giudecca qui, les premiers ont versé 99 €uros pour sauver l’île des spéculateurs. Un ferment nouveau qui montre la réalité d’un "grand mouvement civique qui veut devenir actif dans le gouvernement de notre pays", comme l’a déclaré Maurizio Adamo, fondateur du premier restaurant musical à Venise, le Paradisio Perduto… "parce qu’il n’y a pas seulement Poveglia, mais aussi Sant’Andrea, l’Idroscalo et la moitié de la lagune". C’est bien connu, quand les citoyens commencent à bouger et prendre leur destin en main, la caste des politiciens a peur.
Nous vous rappelons les règles adoptées pour ce projet qui vise à empêcher qu’une autre île de la lagune de Venise soit laissé en pâture à des spéculateurs pour des projets hasardeux qui connaîtront le même avenir que celui de l’hôtel de luxe créé à San Clemente.
L’île de Poveglia se trouve dans la lagune de Venise, ville ancienne dans la ville, dont la concession pour les 99 années à venir est actuellement mise aux enchères par l’État italien. Nous ne pouvions pas rester les bras croisés, sans rien faire et constater une fois de plus qu’une île revienne à des intérêts privés.
Pour cette raison, nous allons concourir pour le bail de 99 ans. Nous voulons que cette île reste publique, et soit accessible et ouverte à tous. Si cette idée vous séduit, vous pouvez nous aider et vous porter acquéreur d’une part pour la somme de 99 €. Si notre offre emporte les enchères, la communauté des participants agissant en tant que "Associazione Poveglia" , gérera l’île démocratiquement et à des fins publiques .
Tous les mercredi, des réunions publiques sont organisées dans des lieux différents de Venise.
En 4 points, les principes de cette initiative :
1 . La zone verte de l’île sera constituée de jardins publics et d’un parc librement accessible à tous.
2 . La partie construite de l’île accueillera des activités et des entreprises dont les finalités éthiques devront être cohérentes avec nos principes. Les sommes générées par cette activité seront utilisées pour payer les frais de fonctionnement de l’île dans son ensemble.
3 . La gestion de l’île sera à but non lucratif et respectueuse de l’environnement. Tous les bénéfices seront intégralement réinvestis dans l’île elle-même.
4 . Si nous remportons l’enchère, votre part vous permettra si vous le souhaitez de participer également aux décisions concernant le sort de Poveglia . Cette part ne donnera en aucun cas un quelconque droit de propriété ni aucun privilège d’utilisation et ne sera pas génératrice de participation à de quelconques bénéfices.
Concrètement, nous vous demandons d’adhérer à l’association pour un coût de 19 euros (somme qui comprend les frais d’inscription , les abonnements , les frais bancaires et comptables et les frais de participation à la vente aux enchères ) et de faire un don d’au moins 80 euros . Si par malchance nous ne remportons pas l’enchère, votre don ( 80 € ou plus ) vous sera intégralement restitué une fois le dépôt de garantie pour la vente aux enchères rendu à l’ Associazione Poveglia .
C’est un défi : nous unir afin de récupérer un morceau de la ville et en assurer et garantir l’utilisation publique.
Ne laissons pas la lagune peu à peu être mise en pièces et devenir un parc d’hôtels de luxe.
Rejoignez-nous dans notre utopie et devenez vous aussi acteur de l’île de Poveglia pendant 99 ans pour 99 €.
L’association "Associazione Poveglia"
Pour plus d’infos et adhérer : [email protected]
Mais avant de vous dire comment adhérer, nous vous proposons quelques vues pour revoir l’évolution de l’île au fil des siècles.
Au XIIème siècle, l’activité des marais salants était déjà en déclin comme nous l’indiquent des comptes rendus de jugements.
En mai 1163 à Malamocco, un juge et deux témoins attestent que le gastaldo (administrateur ducal), sur demande du doge Vitale Michiel, a fixé clairement les limites d’une palude (marais) à Poveglia où son père se consacre à la pèche en payant une rente à son propriétaire Giovanni Succugullo. Il est précisé dans ce document qu’il s’agit d’un ancien marais salant autrefois exploité par Succugullo qui y produisait du sel, avant de devoir cesser son activité en raison de son âge. le marais est désormais utilisé pour la pêche et la chasse en hiver.
Un siècle plus tard, les juges de Poveglio visitent les lieux en 1287 et constatent qu’il est impossible de comprendre où sont les limites en le domaine public et la propriété privée. Il reviennent plusieurs fois, avec entre autres un certain Don Giovanni Succugullo, un lointain descendant de l’ancien propriétaire des salines. Finalement, et avec l’aide de personnes âgées, ils fixent les limites de la propriété avec des pieux de bois afin que tous les habitants puissent savoir où pêcher et chasser sans avoir à payer de droits à un propriétaire.
L’île Poveglia au XVIème siècle.
Sur ce plan partiel des Savi ed Esecutori alle Acque, dis. 155, retrouvé aux Archives d’État de Venise, on devine une partie de l’île où l’on ne retrouve plus aucune trace des activités du passé, aucune palude n’étant indiquée sur la carte. Soit elles ont été définitivement comblées par l’homme, soit, au contraire, faute d’entretiens, elles sont désormais submergées.
A l’époque de Giacomo Guardi (1764-1835), Poveglia est une petite ville avec ses pêcheurs et ses maisons autour de l’église dédiée à San Vitale.
Sous la seconde domination autrichienne, à partir de 1814, Poveglia devient le centre de quarantaine de tous les ports autrichiens.
Toutes les urgences furent toujours couronnées de succès, même en 1822 lorsque le choléra est arrivé d’Extrême-Orient. Entre 1831 et 1832 ont été accueillis sur l’île les équipages de 702 navires ; 49 venaient de lieux infectés.
Au début de 1900, l’île est devenue un Centre de Santé Marittime (Stazione Sanitaria Marittima), et de nouveau en 1957, convenablement équipé pour la quarantaine de passagers et de marchandises.
En 1963, G. Lorenzetti dans son Venezia e il suo estuario parle d’une maison de repos pour personnes âgées. Elle gardera cette fonction jusqu’à sa fermeture définitive par l’État en 1968. Seule l’ile située à gauche sur la photo sera encore exploitée en vigne et jardins par la famille de Gildo Sgarbi qui avait obtenu en 1935 la concession jusqu’à la fin du siècle.
Entre 1978 et 1998, les autorités italiennes ont complètement laissé l’île dans un abandon total. L’ensemble des vingt-huit mille mètre cubes de bâtiments s’est alors fortement dégradé du fait du manque d’entretiens et des dégradations humaines de visiteurs peu scrupuleux.
Vous avez tout lu ?
Vous voulez nous rejoindre, aux côtés des vénitiens en compagnie de citoyens du monde entier ?
Pour cela, les volontaires de l’association vous demandent de leur envoyer votre message dans une bouteille…
"Nous avons reçu des lettres de partout dans le monde, et de toutes les parties de l’Italie et de l’Europe", explique un responsable de l’organisation, "des lettres de gens qui aiment Venise, qui soutiennent notre projet Poveglia vert et respectueux de l’environnement, et surtout ceux qui veulent des jardins librement accessible à la population. Les lettres les plus touchantes pour nous sont celles des descendants des
émigrants", nous ont également écrit des "petits-enfants d’anciens gardiens de l’île, de personnes qui, de diverses façons, ont travaillé à Poveglia dans le passé"…
Comment adhérer et participer :
Rendez-vous sur le site http://www.message-in-a-bottle.org/ (en italien, anglais ou français, au choix)
En français il y a encore plein de fautes, on va y remédier rapidement ;-)
Remplissez le formulaire en indiquant vos Prénom / Nom / E-mail
Indiquez vos numéros IBAN et BIC (au cas où il serait nécessaire de rembourser tout le monde si l’offre n’est pas gagnée) puis VALIDEZ.
Vous recevrez ensuite un e-mail qui confirmera les indications qui s’affichent en rouge sur la nouvelle page, avec les instruction pour faire le virement de 99,00 €uros (ou plus si vous le voulez).
Avec ces informations, soit vous procédez au virement en ligne depuis le site de votre banque (avec certaines banques, comme La Poste, pur Klod, il faut un délais de 48 heures). Soit vous allez au guichet avec ces informations et vous procédez au virement.
Si jamais on vous demande le code BIC (mais dans notre cas, il est apparu après avoir saisi le code IBAN), le voici : BAPPIT21712
L’argent sera sur le compte de l’association dans environs une semaine, c’est pourquoi il est préférable de la faire sans tarder. Comme il y aura une multitude de virements en peu de temps, et que tout est géré par des bénévoles, il faudra un peu de patience pour avoir confirmation de votre adhésion (soyez patients !)
Un petit conseil pour ne pas vous tromper dans la multitude de "0" partagez le numéro IBAN en séries de 4 chiffres.