Sur l’île suédoise de Möckelö, Svarte vit difficilement la cohabitation avec son père, un homme aigri et éteint depuis la disparition inexpliquée de sa femme. Celui-ci surprotège son jeune fils Kare, délaissant sans scrupule l’aîné à la chevelure noire, trop semblable à la mère disparue. Devenu adulte, le ténébreux Svarte prend la fuite par la mer pour mener une expédition commerciale, tandis que Kare s’échappera à l’ouest pendant plusieurs années.
De l’autre côté de la mer Baltique vivent un détaillant en soie nanti et ses enfants, Radoslav et Milka. Radoslav nourrit le rêve de devenir soldat tandis que sa sœur s’amuse avec ses esclaves.
Lorsque la ville tombe aux mains des forbans, la jeune fille sera contrainte d’accompagner son frère à bord d’un bateau où elle côtoiera des marins grossiers venus du Nord. En route donc pour un nouvel avenir…
Ainsi, les deux familles aux antipodes se retrouvent confrontées à vivre les uns avec les autres dans un climat hostile.
Un récit qui nous conduit au Xème siècle au pays des drakkars et des croyances plus extraordinaires et énigmatiques les unes que les autres. Une escale récréative dans un bout d’histoire chargé de joutes, de batailles mais aussi d’humanité.
Nous sommes ici à mille lieues, à tout le moins en ce qui concerne la thématique, du très beau roman de Katharina Mazzeti, « Le mec de la tombe d’à côté ». L’auteur nous livre à présent une sorte d’allégorie historique bien menée, mais j’ai déploré cependant le style confus et embrouillé de l’auteur, auquel l’on n’est pas habitué. Certes l’on retrouve çà et là l’humour de l’auteur et l’écriture danse et virevolte énergiquement, entre amour et poésie mais cela ne m’a pas convaincu à le préférer au précédent opus cité plus haut.
Une fable tragi-comique, où l’amour s’immisce entre les lignes, qui donne au lecteur un bon moment de détente mais ne laisse pas dans la mémoire un souvenir fracassant…
Le Viking qui voulait épouser la fille de soie de Katarina Mazetti
Date de parution : 1/3/2014