Sans une chute de neige régulière pour « reblanchir » le paysage, cela ne prend pas très longtemps pour que la neige de printemps semble sale. C’était hier le jour de clôture à Park City et j'observais le phénomène. Nous savons tous ce que fait cette neige souillée ; elle ne réfléchit pas aussi bien les rayons solaires et accélère la fonte des neiges.
Ce qui occasionne tout cela est un mélange de particules polluantes et de résidus minéraux en suspension qui finissent par retomber sur la neige. Si les calottes polaires fondent si vite, ou si notre manteau neigeux ne dure plus aussi longtemps en début d’été, c'est tout simplement à cause de la saleté que plus sept milliards de consommateurs projettent dans la haute atmosphère et qui va éventuellement retomber sur ce qu'il reste de notre neige et de nos glaciers.
Maintenant que nous savons ça, c'est peut-être l'occasion de mesurer et de comparer la propreté de nos champs de neige respectifs. Au pire, cela nous rappellera les pubs de détergent ...