Qui a dit que « l’alcool est la source, et la solution à tous les problèmes de la vie » ? Cette citation, d’Omer Simpson, n’est reprise avec le sourire par ces auteurs de l’Université de Pennsylvanie, que pour être contredite avec leur étude sur les freins à la prévention anti-VIH. Car la fréquence de la consommation d’alcool bien plus que le nombre de partenaires sexuels est ici épinglée comme le facteur principal de la non-exposition et non-observation des mesures de base de prévention contre le VIH. Les conclusions, présentées dans la revue Health Psychology & Medicine, font la démonstration de l’inefficacité des interventions de prévention classique sur la cible des grands buveurs.
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L’abus d’alcool est associé à une nette diminution de l’exposition à ces conseils de prévention, quel que soit le nombre de partenaires sexuels déclarés,
· cependant l’association entre consommation excessive d’alcool et prise de risque sexuelle, déjà connue est confirmée.
En conclusion, il s’agit, écrivent les auteurs de développer des interventions qui ciblent conjointement la prévention des IST et la consommation excessive d’alcool. Cependant, ces programmes seront peu susceptibles d’atteindre leur impact si les publics cibles ne s’inscrivent pas. Donc il s’agit avant tout de trouver les moyens de convaincre ces groupes, à risque élevé, de s’intéresser à la prévention.
Source: Psychology Health & Medicine 1 Apr 2014 DOI:10.1080/13548506.2014.902484Higher alcohol use and more sex partners predict decreased exposure to HIV-prevention counseling
ments sexuels à risque -