Cet homme, blanc, anglo-saxon et protestant, partie intégrante de la bonne société arrive d'un bois jusque dans la propriété de voisins et amis dont il teste la piscine. Cela lui plaît tellement que, dans son enthousiasme, il décide de rentrer chez lui à la nage, de piscine en piscine. Et c'est donc d'ami en ami, d'anciennes histoires en anciennes histoires que l'on découvre les zones obscures de cet homme tout d'abord lumineux. Il a de plus en plus froid, le soleil est de moins en moins vif et son cheminement devient une sorte de descente aux enfers. Même lorsqu'il escalade le rocher entre la piscine publique écrasante et humiliante pour arriver à l'arrière de son jardin, il sombre peu à peu.
Et quelle fin, que je ne peux décemment pas raconter ici, à tel point il est vital et marquant de la voir pour ne jamais l'oublier.Selon les notes proposées ici, c'était le film de lui-même que Burt Lancaster préférait et on comprend pourquoi à la vue de cette très belle copie. Et quelles musiques magiques! Un film exceptionnel, peu disponible mais nécessaire. A voir et à revoir, tiens d'ailleurs je vais profiter des vacances dans cette optique. Pour vous en convaincre, voici la bande annonce: