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L’entrepreneuriat québécois parmi les plus dynamiques du G8 !
Publié le 21 avril 2014 par Shadlaw @rachadlawLe message ambiant depuis quelques années est que l’Entrepreneuriat québécois est en piètre santé. Une conclusion qui découle souvent de la comparaison de l’intention et de l’activité entrepreneuriale au Québec avec le reste du Canada et les USA. Voilà qu’un rapport récent plus nuancé portant sur l’entrepreneuriat au Québec, issu de l’enquête 2013 du «Global Entrepreneurship Monitor», permet de constater que l’activité entrepreneuriale se porte plutôt bien au Québec, en comparaison avec les pays du G8, surtout pour ce qui est de l’économie innovante.
Le Global Entrepreneurship Monitor (GEM) Le projet du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) est une évaluation annuelle des attitudes, aspirations et activités entrepreneuriales dans plusieurs pays. Le projet a initialement démarré en 1999 sous l’impulsion de la London Business School et de Babson College (USA). Jusqu’à aujourd’hui, près d’une centaine d’équipes nationales se sont investies à mesurer l’activité entrepreneuriale aux quatre coins du globe, ce qui fait du GEM la plus grande étude qui porte sur le dynamisme entrepreneurial dans le monde. La partie québécoise a été financée par le ministère des Finances et de l’Économie et l’Institut de recherche sur les PME de l’Université du Québec à Trois-Rivières. On y apprend que la culture entrepreneuriale est très forte au Québec et que l’entrepreneuriat y est très valorisé. Ainsi, 78,1 % des Québécois trouvent que l’entrepreneuriat est un bon choix de carrière, contre 55,1 % des autres Canadiens.
Intention d’entreprendre L’intention d’entreprendre des citoyens du Québec est de 15,6% et de 17,5% pour le RDC. Il s’agit d’un résultat qui dépasse toutefois tous les pays du G8 à l’exception des États-Unis. Activité entrepreneuriale Le taux d’entrepreneurs naissants (des premiers balbutiements jusqu’à 3 mois de salaires versés) est assez bas (5,5%) pour le Québec lorsqu’on le compare au RDC (8,4%) mais dépasse tous les autres pays du G8 à l’exception des États-Unis. La même chose vaut pour les nouveaux entrepreneurs (entre 4 et 42 mois de salaires versés) avec 4,4% pour le Québec et 4,7% pour le RDC. Cette fois-ci, ce taux dépasse tous les pays du G8. Comparativement au RDC, une plus grande proportion d’entrepreneurs du Québec démarre par choix plutôt que par défaut d’un meilleur choix de carrière (Qc : 87%, RDC : 83%). Le Québec possède plus d’entrepreneurs établis (i.e. qui ont versé plus de 42 mois de salaires) que tous les autres pays du G8, à l’exception des États-Unis et du RDC. Relève entrepreneuriale Le Québec semble être un terreau particulièrement fertile pour les transferts d’entreprises. Le Québec semble faire figure d’exceptionlorsque comparé aux autres pays dont les économies sont tiréespar l’innovation. Une plus grande proportion d’entrepreneurs québécois que du RDC et de la quasi-totalité des comparables se départissent de leur entreprise en laissant une entreprise qui va poursuivre ses activités plutôt que de cesser ses opérations suite au départ du dirigeant. Entrepreneuriat féminin et masculin De manière plus marquée que les hommes, les femmes québécoises estiment que l’entrepreneuriat constitue un bon choix de carrière. En comparaison avec les femmes du RDC, elles ont un peu plus l’intention de démarrer (13,1% pour les femmes du Québec, 12,9% pour les femmes du RDC), contrairement aux hommes où en proportion avec le RDC, l’intention est plus faible (QC=17,9%, RDC=22,1%).
Vous pouvez accédez au volet québécois de l'étude GEM ici.