Taxi : Brooklyn // Saison 1. Episodes 6 et 7. Mourir d’aimer / La belle et le gigolo.
En se concentrant plus ou moins sur la vie personnelle de Cat et plus particulièrement les traumatismes qu’elle a pu vivre par le passé, « Mourir d’aimer » gagne des
points. C’est le genre de choses que j’ai envie de voir, une série qui se permet d’être un peu plus feuilletonnante par moment. Alors certes tout n’est pas parfait mais j’ai trouvé cet épisode
plutôt correct par rapport à ce que l’on a pu nous offrir durant les quatre premiers épisodes de la saison. Le rythme, l’humour, l’émotion, tout commence plus ou moins à prendre forme. Ce fût
laborieux mais j’ai laissé le temps à Taxi Brooklyn de me séduire. Cela ne veut pas pour autant dire que je suis vraiment sous le charme de la série. Il y a encore pas mal de
chemin à faire. Pour en revenir à ces deux épisodes, « Mourir d’aimer » se concentre donc sur l’épisode d’un tueur en série qui est assassinée. Il se trouve que ce
décès va faire remonter de vielles souffrances chez Cat alors qu’elle connait très bien ce tueur en série (qui l’avait agressé par le passé). Cet épisode développe donc la relation entre Cat et
Leo. Je trouve que les deux vont bien ensemble, toujours à s’envoyer une petite réplique cocasse. Le but n’est pas de trop en faire apparemment et c’est peut-être une très bonne idée.
Cat se livre un peu plus au téléspectateur et toute cette histoire autour de la bouillabaisse par exemple était assez fun. Taxi Brooklyn tente d’éduquer les américains à la
culture française. J’espère donc que Chyler Leigh a elle aussi réellement aimé cette bouillabaisse car c’est un plat que personnellement j’aime beaucoup. Sans compter sur le fait
que la rouille est une sauce succulente. On retrouve aussi la mère de Cat, Frankie toujours incarnée par Ally Walker. Cette dernière n’a vraiment pas de chance. Elle se retrouve
maintenant à jouer des rôles de mère dans des séries alors qu’auparavant ce n’était pas tellement le cas. Je me souviens que j’avais même bien aimé sa série sur Lifetime,
The Protector, mais que le succès m’a malheureusement pas été au rendez-vous (à tord). Pour en revenir à la relation entre Cat et sa mère, c’est mignon et les scénaristes
trouvent toujours un moyen de rendre le tout assez cocasse. Des répliques bien trouvées. L’affaire quant à elle manque parfois de finesse. On sent que tout est amené de façon un peu rustre. Mais
je ne vais pas bouder mon plaisir. Pour une fois que Taxi Brooklyn me montre qu’elle a réellement envie de développer ses personnages plutôt que des intrigues policières.
Si c’est touchant au premier abord, je trouve que Jacky Ido n’est pas ce qu’il y a de plus finaud dans le registre de l’émotion et c’est forcément décevant. J’ai envie de voir un peu plus dans
cette série, quelque chose de plus léger et de plus efficace tout simplement. Mais cela ne semble pas être la volonté des scénaristes. Ils alourdissent donc le propos ici sans grande raison
valable. Et puis je trouve dommage de ne pas utiliser suffisamment Monica. J’adore Jennifer Esposito et elle n’a pas vraiment de place dans la série. Mais les légistes ne sont de
toute façon jamais les personnages les plus exploités dans les séries. Taxi Brooklyn délivre donc ici deux épisodes très différents. L’un était beaucoup plus plaisant que
l’autre, notamment car il fait bouger l’histoire. Quant à la relation entre Cat et son ex mari, l’intérêt était clairement de voir débarquer Caterina Murino sous les traits de
Giada, une femme un peu folle sur les bords mais terriblement drôle. J’adore cette actrice et j’espère qu’elle reviendra un peu plus longtemps la prochaine fois que sa petite accroche de quelques
secondes.
Note : 6.5/10 et 4/10. En bref, deux épisodes très différents. Sur le second, malgré la bonne volonté, cela ne fonctionne pas.