CHEZ LES FAISANS
L’ALIMENTATION
Formule :
aucune modification fondamentale après les travaux de Scott. Nous trouvons encore des divergences parfois sérieuses entre les taux de substances protéiques brutes proposés, et l'énergie métabolisable en calories. C'est pourquoi, nous désirons rappeler que l'aliment pour le premier âge, d'un jour à quatre semaines contient 29‑30 % de protéines, avec une énergie métabolisable : 3000 cal/kg ; de 4 à 9 semaines : 24 % de protéines énergie métabolisable : 2900 cal/kg ; de 9 semaines à la vente ‑ granulé (ou farine) avec 20-22 % de protéine + céréales.
L'alimentation hivernale des oiseaux destinés au repeuplement, varie selon les élevages . aliment pour reproducteurs avec 19 % de protéines, énergie métabolisable : 2950 cal/kg (on peut composer un aliment plus riche en protéines, avec des céréales).
Présentation :
la présentation classique en miettes et granulés est toujours largement pratiquée. Certains éleveurs professionnels emploient aussi la présentation en farine : on a une absorption moins rapide et avec moins de gaspillage qu'avec les granulés chez les reproducteurs, la ponte est identique avec une consommation légèrement inférieure. Chez les jeunes sujets, il semble que les granulés dont la consommation tend à être plus élevée, permettent un accroissement pondéral plus important, qui, selon un spécialiste, le professeur Scott, serait de l'ordre de 5‑10 % en plus.
Compléments médicamenteux :
Ils sont ajoutés pour prévenir certaines maladies. On note d'ailleurs une nette évolution en ce qui concerne la prophylaxie des coccidioses, de la trichomonose et de l'histomonose, de la syngamose et de la capillariose.
La prévention des maladies parasitaires est très importante car elles sont particulièrement graves chez les faisans.
LA PLANTATION DE LA VOLIERE
La volière extérieure doit rappeler autant que possible, un décor naturel. Les faisans ont besoin de végétation pour pouvoir se cacher et se reposer à l’abri des regards indiscrets; il s'agit là d'un facteur important de leur bien‑être. Chaque volière peut être conçue comme un jardin
miniature avec un point d'eau, une rocaille et une épaisse broussaille.
Les plantes à feuillage persistant sont vivement recommandées, car elles ne rejettent leurs vieilles feuilles que lorsque les nouvelles sont épanouies. Certains arbustes portent deux ou trois générations de feuilles, ce qui est le cas notamment, des rhododendrons, des lierres et des sapins.
Les conifères sont d'un magnifique effet ; beaucoup d'entre eux se plaisent surtout en sol sablonneux. Ils poussent aussi bien en plein soleil que dans les endroits mi‑ombragés. On peut les planter par groupes de différentes hauteurs, les plus petits sur le devant, bien entendu.
Il est nécessaire d'éviter les plantes dont le feuillage est plus ou moins vénéneux, surtout lorsque la volière est peuplée d'oiseaux qui consomment une certaine quantité de feuilles, comme les Tragopans. Même lorsque la verdure est abondante dans la volière, beaucoup d'espèces de faisans attaquent les arbustes qu'il faut parfois remplacer. Il s'agit là en fait, d'un phénomène naturel qui montre que les sujets sont en bonne santé.
Les arbres et arbustes qui donnent des fleurs au printemps, et des baies en automne, peuvent être plantés devant la volière ou sur les côtés, de façon à améliorer l'aspect d'ensemble, en cachant certains éléments de la structure de la volière qui ne sont pas toujours très décoratifs.
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