genre: fantastique
année: 1987
durée: 1h25
l'histoire: Dans un futur pas trop éloigné, une guerre nucléaire a eu lieu, entraînant un recul significatif de la fertilité chez les hommes, une prise de pouvoir des femmes, et des mutations… Les hommes fertiles sont rares, et le gouvernement met tout en œuvre pour les récupérer dans un but bassement reproductif, afin de reprendre le dessus sur les mutants. Dix ans plus tard, Sam Hell croupit dans une prison suite à une accusation de harcèlement sexuel. Il se retrouve obligé de coopérer avec une unité d’élite de l’armée afin de libérer des femmes prisonnières d’un horrible crapaud mutant dans le but de les mettre enceintes.
La critique d'Alice In Oliver:
En dehors de They Live, plus connu en France sous le nom d'Invasion Los Angeles, Roddy Piper, n'a pas connu une grande carrière cinématographique. On connaît surtout Roddy Piper pour ses qualités et ses compétences en tant que catcheur.
Après Invasion Los Angeles, Roddy Pipper tournera essentiellement des nanars et des navets, condamnés à sortir directement en vidéo. C'est par exemple le cas de Hell Comes To Frogtown, connu également sous le nom de Transmutations, et réalisé par Donald G. Jackson et R.J. Kizer en 1987.
Le scénario est pour le moins fantasque. Attention, SPOILERS ! Dans un futur pas trop éloigné, une guerre nucléaire a eu lieu, entraînant un recul significatif de la fertilité chez les hommes, une prise de pouvoir des femmes, et des mutations…
Les hommes fertiles sont rares, et le gouvernement met tout en œuvre pour les récupérer dans un but bassement reproductif, afin de reprendre le dessus sur les mutants. Dix ans plus tard, Sam Hell croupit dans une prison suite à une accusation de harcèlement sexuel.
Il se retrouve obligé de coopérer avec une unité d’élite de l’armée afin de libérer des femmes prisonnières d’un horrible crapaud mutant dans le but de les mettre enceintes. Vous l'avez donc compris: le scénario est d'une bêtise sans nom. Hell Comes To Frogtown n'a aucune prétention.
Il s'agit avant tout d'un nanar volontaire. C'est aussi dans ce genre de bouserie que l'on découvre le jeu très limité de Roddy Piper, certes sympathique, mais bon... On a quand même de la pitié pour lui ! Il est donc amusant de retrouver l'acteur bodybuildé et à la gueule cassée dans le rôle d'un séducteur de minettes.
En l'occurrence, notre blondinet musclé se retrouve avec une sorte de ceinture électrique disposée sur ses parties génitales. Autrement dit, dès que notre héros a des pensées érotiques, ses nouvelles acolytes lui envoient régulièrement des décharges électriques.
Fous rires garantis ! En plus, Roddy Piper nous fait part de quelques mimiques faciales (donc des grimaces) dont il a le secret. Au moins, Hell Comes To Frogtown a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux. Il s'agit donc d'un nanar assez fun à regarder entre potes torchés au vin cuit.
Enfin, comment ne pas évoquer ces hommes crapauds qui viennent converser et donner la leçon à Roddy Piper ? Au risque de me répéter, Hell Comes To Frogtown n'a pas peur du ridicule. D'ailleurs les deux réalisateurs (Donald G. Jackson et R.J. Kizer) n'hésitent pas à dénuder leurs actrices, aussi jolies qu'insignifiantes (c'est dire à quel point elles sont insignifiantes).
Pour les amateurs ou plutôt les suicidaires, ils pourront retrouver ce nanar fantastique en version originale non sous-titrée sur YouTube. A réserver aux fans de Roddy Piper, donc cinq personnes dans le monde (je sais, j'exagère beaucoup).
note: je zappe !
note nanardeuse: 16/20