Musique
Rallier les peuples sous une même chanson
Si vous avez vécu sur cette planète ces dernières semaines, vous avez probablement entendu la chanson de Pharell Williams: Happy. Je ne me lance pas dans la critique musicale. Mais en consultant Youtube, vous remarquerez vous aussi que le monde s’est épris de cette chanson.
Delphine Caubet dossiers Internet, Société, vidéos drôles
Il y a peu, j’ai remarqué que mon fil Facebook se remplissait de reprises de la maintenant célèbre chanson de Pharell Williams.
Joie mondiale
En cliquant sur le lien, il s’agissait bien de sa voix. Mais les clips étaient différents: ils étaient composés d’amateurs dansants, happy d’être là et qui le montraient.
Ces reprises du clip portent généralement le titre de la chanson, suivie d’une ville ou d’un pays. En quelques semaines, cette chanson a été reprise des centaines de fois, partout à travers le monde. De Paris à New York, en passant par Jérusalem, Tokyo ou Madagascar. Aucun continent n’est épargné.
Pause bonheur
Pendant l’espace d’une soirée, j’ai moi aussi été prise d’une bouffé de happy devant cette union des peuples sous une même chanson.
Cette dernière phrase va en faire sourire certains. Mais le matin même, je lisais que l’Arabie Saoudite autorise dorénavant le mariage des filles à partir de 8 ans. Une régression extrême.
Alors, même si certaines Offices du tourisme ont utilisé ce courant pour promouvoir leur localité, après tout, cela reste un beau mouvement et une instrumentalisation des plus agréables des vidéos virales.