Changement en Chine. Elle adopte le modèle occidental en
accéléré. Transformation à haut risque. Le problème du moment vient des villes.
Bientôt 1md d’habitants. Un tiers des villes est constitué de migrants paysans.
Ils sont considérés comme des étrangers. Ils vivent dans des conditions
difficiles. The Economist aimerait qu’ils deviennent citoyens afin qu’ils aient
accès à la sécurité sociale. Ainsi ils cesseraient d’économiser. Et ils
dépenseraient. Ce qui serait bon pour l’économie. Mais cela rencontre beaucoup
de résistances. Y compris venant d’eux. Puisqu’ainsi ils perdraient le droit à
une terre sur leur lieu natal. A la campagne les élus locaux exproprient les
paysans pour les entasser dans des immeubles. Créer des villes serait bon pour
la croissance. A cela s’ajoute une classe moyenne puissante, qui craint le
déclassement, la concurrence, et des riches qui cherchent surtout à quitter le
pays… Mais, il y a des heureux : "fonctionnaires, qui travaillent pour le gouvernement ou le parti communiste".
Les Chinois visitent le monde. On se bat pour les attirer. Pour
ce faire, il faut qu’ils obtiennent facilement des visas. Leur réserver un
traitement spécial. Flatter leur fibre romantique. Et faire savoir que l’on
existe en touchant leurs réseaux sociaux.
Ukraine (suite). La Russie voudrait en faire un chaos, mais
pas un Afghanistan. L’Ouest cherche à causer des dommages économiques à la
Russie. L’incertitude pourrait être suffisante pour inquiéter banques et
entreprises occidentales, dont le pays dépend fortement. Pourquoi les partis d’extrême
droite européens aiment-ils Poutine ? « affirmation musclée de l’intérêt national, insistance sur la tradition
chrétienne, son opposition à l’homosexualité et sa façon d’avoir mis les
secteurs économiques vitaux sous le contrôle de l’Etat. » Leur
pression pourrait amener les gouvernements européens à être accommodants avec
la Russie.
L’Algérie élit un président invisible. Le groupe qui contrôle
le pays n’a pas pu se mettre d’accord sur un autre nom. Et le peuple préfère
encore cette solution aux troubles qu’il a connus.
Aux USA, il y a de plus en plus de femmes au foyer. Et, à
conditions équivalentes, elles gagnent quasiment autant que les hommes. Ce qui
ne fait pas les affaires de M.Obama, qui veut acquérir cet électorat à sa
cause, en disant qu’il subi une discrimination. L’Américain verrait très mal l’adultère
(mais pourrait le commettre, pour peu qu’il soit sans risques). Le Japon
renoncerait à ses penchants nationalistes. En Afghanistan l’ennemi des
Américains ne serait pas les Talibans, mais les Pakistanais, qui tirent les
ficelles des précédents. Mais on ne peut pas se fâcher avec le Pakistan.
Le monde consomme de plus en plus de charbon. C’est
polluant, ça crée de l’effet de serre, ça tue, et c’est même radioactif, mais
ce n’est pas cher. Les agences de crédit ne se sont jamais mieux portées
(marges de l’ordre de 50%). Les dernières bulles spéculatives (biotech, médias sociaux,
Tesla…) se dégonfleraient un peu. Mais les fonds d’investissement ont levé
énormément d’argent. Ils ne peuvent qu’en créer une nouvelle. Les grands du
capital risque font de moins en moins de LBO. Ils prêtent aux entreprises et
aux grands projets d’infrastructure. L’Espagne n’a pas réussi à créer de
marque. Si bien que ses olives font de l’huile italienne, et que son vin
devient français. Entre autres.
Le riche travaille plus que le pauvre. Parce qu’un travail du
riche est amusant. Et que plus on gagne, plus on a à perdre à prendre des
vacances. Mais aussi que les loisirs sont assimilés à la paresse. The Economist croit en Carlos Tavares.
On met au point la fusée qui retombe sur ses pieds. Objectif : Mars. Les fougères doivent leur survie à un gène qui leur permet d’utiliser les
longueurs d’onde qui arrivent à l’ombre.