Stock, 15 mai 2013, 232 pages
Résumé de l'éditeur :
En 1959, sur une route désolée en Patagonie, un médecin allemand pas comme les autres croise une famille argentine ordinaire et lui propose de faire route ensemble, afin d’être moins isolés. Ce médecin n’est autre que Josef Menguele.
Très vite, il est fasciné par l’un des enfants, une jeune fille qui porte le doux nom de Lilith et qui est bien trop petite pour son âge. La fascination semble réciproque : elle ne peut quitter des yeux cet homme si cultivé et sophistiqué. Alors, quand il s’installe finalement dans la pension fraîchement ouverte par sa famille d’accueil, tout s’accélère. Surtout lorsque la mère de famille accouche de deux fragiles petites jumelles qu’il faut soigner.
Traqué par des agents israéliens, il continue pourtant à vivre tranquillement, allant même jusqu’à investir dans le projet d’usine de poupées du père. Des poupées parfaites. Aryennes.
Contrairement à Wakolda.
Mon avis :
Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai été dérouté par ce roman. Le décor est long à se mettre en place, et une fois installée, l'action est courte.
Finalement, je m'apperçois que la fameuse poupée qui donne son titre au livre m'a moins fasciné que les autres poupées parfaites que décide de produite Joseph.
En faite, Wakolda n'a d'intérêt que dans les dernières pages du roman, me laissant quelque peu sur ma faim, je dois dire. Que renfermait-elle ?!
Un roman étrange dans lequel tout n'est que non dit et ombres.
L'image que je retiendrai :
Celle des sacs dans lesquels les membres des poupées sont rangés : un sac pour les têtes, un autre pour les bras....