The first time ever I saw your faceI thought the sun rose in your eyesAnd the moon and stars were the gifts you gaveTo the dark and the empty skies, my loveTo the dark and the empty skies
The first time ever I kissed your mouthI felt the earth move in my handLike the trembling heart of a captive birdThat was there at my command, my loveThat was there at my command
The first time ever I held you nearAnd felt your heart beat close to mineI thought our joy would fill the worldAnd would last 'til the end of time, my loveAnd would last 'til the end of time
400 !Pour la quatre-centième traduction de Polyphrène, j'ai choisi cette chanson d’Ewan MacColl, chantée tout d’abord par Peggy Seeger, puis, avec un immense succès, par Roberta Flack, et reprise par de très nombreux chanteurs dont Harry Belafonte, Johnny Cash, Petula Clark, The Highwaymen, Nana Mouscouri, Peter Paul and Mary, The Kingston Trio, Elvis Presley, Gordon Lightfoot, et… Céline Dion.La première fois… Souvenir attendri de ce premier regard Qui s’arrête un instant sur des yeux bleu d’azur,Et discerne aussitôt une immense aptitudeA contempler le ciel, à souffrir, à aimer.Souvenir du regard qui revient et s’attarde, Embrasse la silhouette, caresse la chevelure Aux reflets bruns dorés, et suit le mouvement De ces mains animées qui parlent de voyages Mais aussi de caresses.Souvenir d’un coup d’œil, comme un baiser volé, Et d’un cœur qui s’éveille et puis, dans les oreilles, La douce voix qui chante, et qui rit, Et qui parle du monde et toutes ses merveilles.Un visage animé, lumineux, passionnéQui rayonne la joie à travers la tristesse.Et la chaleur d’un cœur, discret et généreux, Attentif et fidèle.Et ces yeux, bleu profond, où brille le soleil !Souvenir attendri des premiers mots banals, Des phrases convenues, Puis des premiers messages.Et des longues missives, ou chacun se dévoile, Peu à peu, pas à pas.Où l’on glisse avec soin, dans les recoins des phrases, Quelques mots qui suggèrent L’intérêt, la douceur, et, bientôt, la tendresse.Ces réponses qu’on lit, à toute heure de la nuit, Où l’on cherche un écho aux battements du cœur.Le premier mot d’amour, bien caché, déguisé,Sous des dehors austères au détour d’une phrase. Un mot que l’on peut lire, sans douter ni frémir, Et que l’on peut laisser sans plus s’y attarder. Mais un mot que le cœur, ouvert et vulnérable, Entend comme un aveu, troublant et délicieux.L’émotion et la peur, le désir et la crainteRavivant les souffrances qu’on voudrait oublierEn montrant le bonheur qu’on voudrait espérerLa volonté de vivre, recevoir et donnerLe courage d’aimer et de tout partagerLe sentiment profond que la vie prend un sensQuand on avance à deux, en se tenant la mainSouvenir attendri de la première foisOù tes mains et mes mains, entrelaçant les doigtsOnt tiré l’un vers l’autre nos corps brûlants de fièvreQuand, le cœur bondissant, j’ai rapproché mes lèvresDe ta bouche tremblante, pour un premier baiserTimide et passionnée, fougueux, tendre, et discretQuand ma main a osé te caresser la nuqueQuand mes lèvres ont osé descendre dans ton couEt souvenir ému de la première foisOù j’ai cru défaillir quand je t’ai entendueMe dire ces mots si beaux qu’ils résonnent encore :Je t’aime !
A Hélène
La première fois que je t’ai vue
Quand ton visage m’est apparuJ’ai vu l’aurore dans tes yeuxFaisant don de la lune et des étoilesAu plus sombre et profond des cieux, mon cœurAu plus sombre et profond des cieux
Quand tes lèvres j’ai pu embrasserMa main tenait le monde entierComme le cœur tremblant d’un oiseau captifSoumis à ma volonté, mon cœurSoumis à ma volonté
Quand, enfin, je t’ai prise dans mes brasTon cœur contre mon cœur battantNotre joie aurait pu remplir Le monde jusqu’à la fin des temps, mon cœurLe monde jusqu’à la fin des temps
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)