Tandis que les départements marketing de nombreuses firmes n’ont que faire de la réalité du marché relativement aux « wearables », ces produits connectés qu’on veut à tout prix nous vendre, Nike, en abandonnant son développement hardware, et, par la même occasion, en arrêtant de produire ses FuelBand, nous livre un tout autre message…
Débandade…
Difficile, à l’heure actuelle, de mettre en avant une fonction clé, qu’elle soit disponible sur une smartwatch ou un bracelet connecté, qui n’est pas déjà disponible sur les smartphones actuels. A quoi bon s’encombrer d’un produit supplémentaire qui n’apporte pas de réelle valeur ajoutée? Peut-être pour faire du sport? Eh bien, visiblement, même pas. En tout cas, du point de vue de Nike, qui tire la prise du côté du hardware sportif, en licenciant 55 des 70 personnes employées à cette division, tendis que les fameux « FuelBand » sont bonnement mis au rencard. Ils ne seront plus commercialisés. Le reste du personnel devrait, d’après ce qu’annonce la firme, s’atteler à fournir des solutions logicielles à d’autres fabricants.
Ce pas en arrière opéré par Nike nous donne un point de vue tristement réaliste d’un marché souhaité par une industrie en perpétuelle quête de revenus. Visiblement, du moins pour l’instant, les efforts marketing ne sont pas parvenus à générer un besoin chez les consommateurs. Et si cela n’a pas fonctionné dans le secteur, pourtant demandeur, du sport, on peut se permettre de douter d’un hypothétique succès des smartwatches…
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