The Mentalist // Saison 6. Episode 17. Silver Wings of Time.
Parfois, The Mentalist peut être une série policière particulièrement futée. Je dis bien parfois car ceci est à prendre avec des pincettes. Bien évidemment, la série sait aussi
énormément décevoir le téléspectateur (cela avait pu être le cas durant la douloureuse quatrième saison de la série). Mais d’un autre côté, je trouve intéressant de voir qu’elle a su se
reprendre, simplement en s’offrant pour le cas de cette saison, un post-John le Rouge complètement différent (tout en conservant la formule policière de base de la série). Car The
Mentalist ne pouvait pas devenir une série sur un médium (ce qu’était Patrick Jane soi-disant avant d’intégrer l’équipe du CBI dans la première saison de la série dans une fête foraine,
il fallait que cela reste une série policière. Cette semaine la série trouve un moyen plutôt amusant de faire les choses en ouvrant l’épisode sur l’explosion d’une bombe. Tout cela va forcément
avoir des conséquences et notamment celles de mettre deux amants l’un contre l’autre. C’est la plus vieille des supercheries policières. Des séries comme Columbo par exemple utilisaient déjà ce
procéder de façon intelligente en créant petit à petit un moyen de coincer le tueur ou la tueuse dans son propre piège.
Pour le coup ce sera de changer l’heure et de faire croire aux tueurs que la personne accusé a bien été tuée. David Ronaldo, le personnage tué par la bombe au début de l’épisode voulait en fait
aider Luis Cruz à sortir de prison alors qu’il était accusé du meurtre de Sarah Feinburg. Il doit être exécuté deux jours plus tard. Tout cela va nous permettre de mieux comprendre ce qui s’est
passé au travers d’une histoire assez bien ficelée et de personnage toujours plus funs les uns que les autres. Le mari de Sarah, Edward, n’est pas quelqu’un de très futé et il se trouve qu’il
s’est fait complètement embobiné par sa nouvelle femme, May. Forcément, cette dernière est la plus intelligente du groupe et cela va donner des faces à faces perspicaces avec les forces de
l’ordre des deux côtés. Les personnages savent tellement bien s’y prendre tout de même qu’il est impossible de passer un moment désagréable tout simplement. Mais Jane est certainement celui qui
sait le mieux s’y prendre pour faire craquer les gens et pour trouver des moyens de les coincer à leur propre jeu.
Note : 6.5/10. En bref, du classique efficace pour The Mentalist.