En juin 2014, commencera le tournage du film Even Lovers Get the Blues de Laurent Micheli. Un premier film qui fait écho à le recherche d’une liberté, tant sexuelle qu’amoureuse. Un film moderne qui essaye de répondre à des problèmes générationnels de ces trentenaires qui « vivent moins bien que leurs parents ». Une reculée des mœurs sexuelles qui bouleverse et chamboule des quotidiens.
Laurent Micheli, diplômé de l’INSAS en 2007, travaille en tant qu’acteur, metteur en scène et cinéaste. On a pu le retrouvé, en Belgique, pour ses rôles dans « Les enfants Poussé Tordu » et dans « Contrefaçons » de Sarah Brahy entre autre, ainsi que dans le film « Capote Percée « de Adriana da Fonseca et dans « La Chambre » de Sophie Maillard.
En 2011, il commence son travaille sur son premier long métrage de fiction intitulé Even Lovers Get the Blues. Camille Meynard est chargé de la production pour Grenade, et Anton Iffland Stettner de Stenola vient d’entrer en co-production sur le projet. Le projet est également soutenu par le cinéma GALERIES.
Synopsis :
Le film raconte l’histoire d’Ana qui couche avec Hugo, Dalhia avec Graciano, Léo avec Louis, et Arthur avec tout le monde. Ils sont amoureux, amis, et partagent leur quotidien de jeunes trentenaires bruxellois. Jusqu’à ce qu’Hugo meurt subitement.
Pour le groupe, tout est chamboulé. Entre fêtes, travail, galères et amours surgissent les remises en question, les désirs profonds et l’urgence de vivre à fond, à tout prix.
Comme si tout se jouait dans le lit. Comme si la sexualité était le nerf de la guerre, le révélateur, l’ultime terminaison nerveuse de la personne.
Le réalisateur nous raconte ses intentions :
« Dis-moi comment tu baises et je te dirai qui tu es ».
Le film dresse le portrait d’une génération à travers le prisme de la sexualité. Parler du quotidien amoureux et sexuels de jeunes trentenaires bruxellois, hétéro, homo et bisexuels.
Avec l’idée que la manière dont les personnages aiment et font l’amour est le reflet de leurs doutes existentiels, de leurs attentes profondes et de leurs névroses.
Des histoires sexuelles, d’un soir, d’une vie, d’un moment qui abouteront à la réponse de leur question existentielle jusqu’à atteindre une certaine forme de liberté.
Un film ancré dans les problèmes modernes et sur un fond de réalisme. Face à une génération qui vit moins bien que celle de leurs parents, Laurent Micheli essaye de nous faire grandir et réfléchir :
On assiste actuellement à un retour à la censure, à la pudibonderie, à une forme de haine décomplexée. Manif pour tous, interdiction de l’avortement, question de genre, etc… Comment résister ?
Pourquoi le sexe est-t-il toujours un sujet tabou? Et pourquoi rend-il parfois les gens insatisfaits ou malheureux? Quelle influence a le monde d’aujourd’hui sur notre manière d’être à l’autre, sur notre façon d’aimer et de faire l’amour?
C’est ce côté très contemporain que je veux mettre en avant.
Un film en parti co-écrit avec ses acteurs, des jours d’improvisations pour donner une base à l’auteur, afin que celui-ci peaufine l’écriture et affine son scénario. Un voyage dans les saisons, dans les ambiances, caméra à l’épaule ou mises en scènes, une ode à la liberté aux dialogues chantant, voici un long métrage qui se promet fascinant et troublant de la part de Laurent Micheli.
Le tournage commence en juin 2014, et bien que toute l’équipe soit bénévole, l’envie et la passion seules ne suffisent pas à financer un film. Elle a donc lancer un projet crowdfunding via le site kisskissbankbank pour récolter les 8000 euros nécessaires à la bonne réalisation du tournage.
Ce dimanche 20 avril, deux séances au Cinéma GALERIES sont organisées, à 13h et 15h. Une projection des extraits des répétitions préparatoires au tournage du film qui permettra aussi une rencontre avec l’équipe du film.
Pour suivre toute l’actualité de ce long métrage n’hésitez pas à les rejoindre via leur page Facebook.
Et si vous voulez contribuer à ce projet, nous vous invitons sur leur crowdfunding !