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Friday wear* Music was my first looooooooooooove, enfin ça dépend !

Publié le 18 avril 2014 par Hizine2t @HizineMag
Vendredi 18 avril 2014, pour se sortir la tête d'une actu dense, pathétique, dramatique et finalement sans surprise, rien de tel que d'écouter de la musique !

Friday wear* Music was my first looooooooooooove, enfin ça dépend !

Louis de Funès


La musique adoucit les mœurs, c'est bien connu et c'est vrai. Il a été prouvé scientifiquement, que le genre musical choisi, influe sur le moral. Autrement dit, quand l'humeur est grisouille, il vaut mieux opter pour un bon morceau de funk type "Earth wind and fire" que Léo Ferré... Par exemple.
Friday wear* Music was my first looooooooooooove, enfin ça dépend !
Pas neufs tes exemples, me direz-vous ! Exact ! D'autant qu'en matière de chanteurs déprimants, la chanson française est plutôt prolixe. 
Et bien oui, je l'avoue et l'assume, dans sa grande majorité, la "nouvelle scène française" m'ennuie et c'est un euphémisme ! 
Je suis soufflée par le nombre de groupes et de chanteurs solo, qui pleurent sur eux-même ou geignent avec nostalgie, sur un passé fantasmé meilleur... Après, on s'étonne que la France soit championne en consommation d’anxiolytiques. Mais, il suffit d'allumer la radio et d'entendre un Vincent Delerme, Bénabar et autre  Renan Luce, pour filer le bourdon au Dalaï Lama !
Non, non, non ! Les mecs ! Allez quoi ! La vie est belle aussi, des fois ! Et ce n'est pas une question de talent, mais d'humeur. D'ailleurs, je ne dis pas que certains titres ne trouvent pas grâce à mes oreilles. Mais enfin, il faut savoir un peu sortir de sa zone de confort... Enfin, façon de parler.
Alex Lutz - Le chanteur donc... (toutes ressemblances avec des personnes réelles etc...)
Pour les chanteuses, c'est différent. D'une part, grâce à Dieu ou à Elvis, les chanteuses "à voix" sont en voie d'extinction. D'autre part, quand on réchappe des p'tites louloutes r'n'b ou télé-crochet, shootées au glucose, il reste les artistes à texte. Et de constater, que dans l'ensemble, ces dames offrent une musicalité plus variées, un univers riche voire souriant.
Merci à Clarika, Camille, Anaïs ou Emilie Loizeau !
Maintenant, il reste un genre à aborder, quand on veut avoir le moral, j'ai nommé : la chanson "rigolote". 
Je suis d'une génération où Carlos, Sim et Patrick Topaloff ou Licence 4, déferlaient sur les ondes, pour le plaisir des grands et des petits ! On aimait ou on n'aimait pas, on riait ou on ne riait pas, mais le tout gardait une bonne humeur potache.
Aujourd'hui, il y a eu comme une mutation et, allez savoir pourquoi, le genre a glissé dans le vulgaire ! Et moi, j'ai un éloignement viscéral pour le vulgaire.
Par vulgaire, je ne parle pas de toi, petit "gens" qui lit ses lignes et dont je suis ! Non. La plus belle représentation du vulgaire dont il s'agit, c'est Giédré. 
Giédré, pour ceux qui ne la connaîtraient pas -bien heureux êtes-vous !- c'est une espèce de Tata Yoyo graveleuse, qui, sous ses airs d'ingénue à la folie douce, révèle un univers de caca-pipi-zizi-zézette absolument navrant !

Friday wear* Music was my first looooooooooooove, enfin ça dépend !

Le p'tit coup de chance


Je précise que par "Tata Yoyo", je ne veux surtout pas manquer de respect, à Annie Cordy, grande dame du music-hall, pour qui j'ai la plus grande admiration. (En plus, c'est ma voisine !)
Le scato rigolo étant scabreux, peu s'y sont risqués avec talent, grâce et volupté !
Et donc, d'être consternée par la nouvelle médiatisation de Giédré, avec des titres comme "Toutes des putes", "Tout le monde fait caca", "Par devant, par derrière" ou je ne sais quoi !
Le plus aberrant récemment, fut de la voir invitée, dans un talk-show du samedi soir, aux côtés de Michel Onfray, philosophe de son état ! Scène surréaliste...
Est-ce  ce mixe improbable qui est représentatif de notre culture 2.0 ? 
Je m'interroge et je m'effraie... Je sais, après tout, chacun ses goûts, mais là, franchement, je ne comprends pas... Remarquez, pour Jenifer et Christophe Maé aussi, je n'y comprends rien ! C'est ça qui est déprimant !
De là à dire, que je me la joue snob en rejetant la variétoche, je m'inscris en faux et revendique être amatrice de Goldman, Cabrel, Souchon, Voulzy et même France Gall ou Cloclo et, aujourd'hui, Stromae !
Et même, pour tout vous dire, je suis fan de Dalida,véritable monument dans ma famille ! Mais ça, c'est une autre histoire...
Téri Trisolini




"Il venait d'avoir 18 ans, il était beau comme un enfant, forrrrrt comme un hoooooooomme..."Merveille ! J'adore !
*Détendons-nous c'est vendredi. Billet d'humeur donc :)

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