J'ai corné, recorné, et encore corné des passages car ce récit interpelle ou fait écho. Le style littéraire est juste d'un très haut niveau et la poésie y est introduite simplement et pourtant il est certain que ce style littéraire permet encore davantage de marquer. J'avoue qu'à la fin je me suis un peu lassée de cette revendication non stop, après tout, quoi il y a quand même déjà des choses positives dans notre société, mais le chemin est encore long à parcourir pour être femme, féministe, et féminine...et ne pas se faire tuer insidieusement par ce couteau représenté en couverture...couverture qui par ailleurs avait fait scandale à sa sortie puisque Apple avait refusé sa publication sur Facebook, oh mon dieu, des seins de femme! Elle a peut-être bien raison Bénédicte d'être en colère contre ce monde finalement...
Quelques "cornages"
"Si je vous raconte mes émois,
C'est parce que je sais que chaque femme a les mêmes.
Quel objet de désir suis-je et pour quoi?
Et qu'on soit femme-enfant
Ou femme-à-femme
Femmes,
Abusez toujours du fait que vous êtes une femme.
Pleine, entière, amoureuse, charnelle."
"Etre dans le paraître n'est pas un crime. La trompeuse réalité nous plaît à tous et à toutes. Voulez-vous que nous parlions du grand théâtre de la vie?"
"Beyoncé aurait-elle pu chanter Who run the world autrement qu'en body décolleté? Elle n'est esclave de rien, ni de personne en se mettant ainsi. Elle est une femme et elle le montre. Et elle a raison. Son féminisme est féminin"
De la domination masculine "Leur domination à la con, je l'emmerde, je coupe moi aussi les paroles avec une voix stridente ou je continue à parler longuement pour contrer leur brouhaha. Je marche où je veux, quand je veux."
La femme
Bénédicte Martin
Equateurs Littérature