Dans les années 90, les autorités découvrent que les diesels sont la principale source d’émission de particules fines et d’oxyde d’azote, alors qu’ils ne représentent que 20% du trafic. La capitale doit aussi faire face à la fronde croissante de collectifs d’habitants qui intentent des procès pour «pollution de l’air» en mettant des malades en avant.
En 1998, un jugement établit que les polluants génèrent de nombreuses maladies, et que les victimes peuvent être indemnisées. Le gouverneur Ishihara lance la campagne «Dites non aux véhicules diesel» en août 1999, sans attendre le feu vert de l’Etat. Tokyo demande aux entreprises et aux particuliers de ne plus conduire, acheter ou vendre des diesels. Il incite au remplacement de ces derniers par des véhicules essence et à l’installation de pots catalytiques.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site du journal liberation.fr