Mes amis (si j’en ai encore…), débusquons l’hypocrisie doublée d’un chouïa de schizophrénie accompagnée de quelques troubles bipolaires des tenants d’une prétendue "aile gauche" du PS (en laquelle je ne crois pas plus à présent qu’au père Noël, à mon âge…), et autres "frondeurs" estampillés par les médias dominants. Gauchistes de France et de Navarre, raillons allègrement leurs cris de vierges effarouchées par les annonces du bien connu fauxcialiste Valls. Gaussons nous subtilement de leur surprise de les découvrir trop brutalement pour leur sensibilité exacerbée sur un écran de télévision et de se plaindre devant les journalistes d’avoir été mis devant le fait accompli. Car enfin, n’ont-ils pas pour l’immense majorité voté la confiance à un homme dont on connait exactement le fin degré de gauchitude ? De plus, il ne m’est pas apparu que celui que l’on présente si volontiers dans les médias comme le porte-parole de ces rebelles d’opérette ait fait partie des onze "courageux" ¹ qui ont refusé de signer un chèque en blanc à cet extrêmement droitier premier ministre, comme l’histoire le prouva à maintes reprises…
Donc, votre parole et vos beaux discours ne feront rien à l’affaire, vous êtes totalement décrédibilisés. Circulez, il n’y a rien à voir. Rompez les rangs.
Ou quittez ce navire qui chavire à droite ! Ce serait là votre honneur que de ne plus servir de caution morale à un groupe d’oligarques qui confisquent le pouvoir pour en faire ce qu’ils veulent sans aucun respect pour leurs engagements, au détriment le plus clair de toute la gauche. Vous sortiriez grandis en vous désolidarisant définitivement d’une action gouvernementale qui viole si ostensiblement les intérêts populaires. Ce serait acte de bravoure que de ne plus côtoyer des gens qui se foutent comme de leur première paire de chaussettes de la défense des intérêts des plus modestes d’entre nous, et qui préfèrent si visiblement se préoccuper de ceux des grands patrons médéfiens.
¹ courageux entre parenthèses, car s’ils l’avaient été vraiment, ils auraient voté contre, comme la suite le justifia sans grande surprise venant d’un tel homme, dont on sait qu’il ne s’embarrasse guère de démocratie… et d’humanisme.