Entre Benjamin (Matthew McConaughey) et Tess (Kate Hudson), la flamme semble éteinte. Malgré l’énergie déployée par Ben et la passion qui enivre encore et toujours le cœur de Tess, nos deux tourtereaux divorcent. Une seule chose pourrait ŕ nouveau les unir : une chasse au trésor visant ŕ retrouver le trésor d’un galion espagnol. Malheureusement, difficile de partir ŕ l’aventure sous-marine sans bateau, sans équipement et en étant poursuivi par de dangereux macros. Heureusement, le milliardaire Nigel Honeycutt (Donald Sutherland) pourrait bien aider les jeunes divorcés ŕ accomplir leur ręve… L’or et l’amour seront-ils lŕ au final ? Bonne question !
Cinq ans aprčs "Comment se faire larguer en 10 leçons", le tandem Matthew McConaughey - Kate Hudson se reforme pour le pire et surtout pour le meilleur… Avec ses chasses au trésor et ses aventures marines sous haute pression, "L’Amour de l’or" n’est pas sans rappeler "Into the Blue" ou encore "Sahara". Dans ce dernier, Matthew McConaughey (encore lui !) partait ŕ la recherche d’un navire de la Guerre de Sécession perdu sur les côtes africaines : exploration archéologique, écologie & Lobbying pharmaceutique faisaient moyennement bon ménage...
Avec "L’Amour de l’or" ("Fool’s Gold"), les dealers hargneux et dangereux d’"Into the Blue" et l’écologie bon marché de "Sahara" cčdent leur place ŕ une volonté farouche de faire rimer aventure exotique et humour. Ce cocktail, merveilleusement bien amené en 1984 par Robert Zemeckis dans "A la poursuite du diamant vert" ("Romancing the Stone"), retrouve quelque couleur dans ce "Fool’s Gold" aprčs plusieurs longs-métrages parfois décevants comme "Six jours sept nuits" (1998) - pourtant avec Harrison Ford ! -.
Avec "L’Amour de l’or", le réalisateur et scénariste Andy Tennant - récemment remarqué pour sa comédie "Hitch" - dirige deux tętes d’affiche qui, faute d’ętre innovantes, remplissent leur cahier des charges ŕ merveille : McConaughey roule toujours des biscotos et affiche continuellement un sourire brillant allant de pair avec un sens de la séduction quasi-inimitable ; Kate Hudson męle, une nouvelle fois, charme certain et grimaces pincées.
Nos deux aventuriers sont accompagnés ici par un honorable casting dans lequel on retrouve toutefois quelques personnages difficiles ŕ digérer et caricaturaux au possible ! Entre la star du Rap jouant les Gangsters des Caraďbes, la Bimbo maigrelette façon Paris Hilton & un couple homosexuel de cuisiniers, les acteurs Donald Sutherland et Ray Winstone assurent un peu plus de stabilité, męme de panache, ŕ une galerie de personnages pas toujours trčs valorisante. Dommage !
Męme si Andy Tennant trouve un certain intéręt ŕ s’appesantir sur les relations houilleuses entre un riche industriel (Donald Sutherland) et sa fille Gemma (Alexis Dziena), ces péripéties n’ont quasiment aucun intéręt comparativement au thčme premier du film : chasse au trésor en milieu hostile. Aprčs "Into the Blue" et "Coup d’éclat", il n’y a pas vraiment de grandes nouveautés sous le soleil des Tropiques, mais l’énergie et le second degré déployés par l’improbable duo McConaughey/Hudson donnent du pep’s ŕ cette comédie d’aventure soignant aussi bien l’humour que quelques belles cascades.
La messe est ainsi dite : sans grande originalité mais avec un certain sens du rythme et de la comédie, "L’Amour de l’or" remplit son contrat et joue assurément bien la carte du divertissement anti-prise de tęte !
La bande-annonce…
Ray Winstone, l’aventurier…
Spécialiste en archéologie sous-marine dans "L’Amour de l’or", l’acteur Ray Winstone y occupe un rôle assez effacé… Mais ce n’est que partie remise ! En effet, on retrouvera trčs prochainement Winstone dans la peau de Mac, un archéologue concurrent du célčbre Indiana Jones ! Avant de s’afficher dans le quatričme opus d’"Indiana Jones", Ray Winstone a également participé au tournage de "Beowulf", des "Infiltrés" et du "Roi Arthur".