L’histoire :
Allemagne, 1912.
Un jeune diplômé Friederich Zeitz, d’origine modeste, devient le secrétaire particulier d’un homme âgé, patron d’une usine de sidérurgie. L’état de santé du patron se dégrade et lui impose de
rester à domicile. Il y accueille le jeune homme pour travailler.
L’épouse du patron est une femme de trente ans, belle et réservée. Le jeune homme s’éprend d’elle, sans oser révéler ses sentiments. Dans le huis-clos de la demeure, couve cette passion
amoureuse, sans geste ni parole, tout en regards et en silences.
A partir de la nouvelle de Stefan Zweig (Le voyage dans le passé – 1929), Patrice Leconte a réalisé «UNE PROMESSE ». Très soucieux de recréer à l’écran l’atmosphère des romans de l’écrivain,
il s’autorise toutefois la liberté d’en modifier la fin. Pour ceux qui aiment les drames romantiques, ce film sera celui qu’il faudra voir cette semaine. Un mot
sur Richard Madden : il est lumineux dans le rôle de Friederich Zeitz et passe ainsi avec brio de "Game of Thrones" directement au grand écran.
«UNE PROMESSE » est l’occasion pour tous ceux qui les connaissent mal de se plonger (au moins à travers internet) dans la vie et l’œuvre de ce grand écrivain
qu’était Stefan Zweig ; et pour les autres qui (comme moi) en avaient un peu oublié le détail, d’y retourner avec plaisir.
Un bon film qui tient (c’est le cas de le dire) toutes ses promesses.
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