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Critiques Séries : Glee. Saison 5. Episode 16. Tested.

Publié le 16 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Glee // Saison 5. Episode 16. Tested.


Je crois que l’une des pires choses que Glee peut faire c’est de nous faire la morale. La série peut parfois être subversive et tout d’un coup être son opposé. La tendance lunatique de la série tend à la transformer par moment en série conformiste qui ne cherche pas à se démarquer par un ton plus fun et léger que l’on ne pourrait attendre de la part d’une telle série. De toute façon, Glee n’a plus rien à perdre et encore moins des téléspectateurs. La plupart sont déjà partis et la série est renouvelée pour une dernière saison de 24 épisodes (les 2 épisodes ôtés à la saison 5 ayant été ajoutés à la saison 6). Je me demande également ce que Glee veut réellement devenir car d’un côté elle peut être cette série sur l’adolescence qui ne cherche pas à entrer dans une case et de l’autre, cette série qui coche toutes les cases de la grille du PTC, cette association de parents qui tentent de combattre les programmes qui pourraient choquer leurs enfants en prime-time (et aux heures de grande écoute sur les grandes chaînes nationales). Glee a déjà été accusée par cette association de diffuser des messages pas très catholique. Pour le coup, Tested » était ce qu’il y a de plus droit et catholique. C’est mignon que Mercedes veuille conserver sa virginité jusqu’au mariage pour être sûr de ne pas faire une erreur dans sa vie (c’est ce qu’elle pense) ou encore que l’on nous fasse la morale sur les MST.
Cependant, c’est fait avec un tel aplomb qu’il n’a aucune place pour nous faire rire. J’ai trouvé ça dommage, l’épisode se veut tellement moralisateur qu’il ne laisse jamais le temps aux personnages de pouvoir nous faire rire. L’introduction de l’épisode mettant en scène les garçons restant de la série dans une fausse vieille publicité pour inciter les jeunes à aller se faire tester pour des MST était drôle mais j’ai tout de suite senti le problème. Disons que je me suis rendu compte à quel point c’était important de qu’ils ne se prennent pas au sérieux. L’épisode fait tout le contraire. Artie a donc une MST, la chlamydia pour être précis. Je ne suis pas un expert en MST (heureusement d’ailleurs) mais c’est un peu comme la syphilis, cela met quelques jours à se soigner. Sauf que Artie veut sortir avec une fille qu’il apprécie depuis un bout de temps. Tout cela m’a beaucoup ennuyé car je n’ai pas réussi à voir où Glee voulait réellement en venir. Est-ce un épisode sur l’honnêteté sur les MST ? Ou bien sur la précaution à prendre pendant les relations sexuelles ? Je sais bien qu’aux Etats-Unis le port du préservatif n’est pas encore très démocratisé par rapport à l’Europe mais tout de même.

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C’est sacrément pompeux. Pourtant j’aime bien Artie. C’est un personnage qui a bon coeur et c’est presque étrange de le voir tout d’un coup devenir une sorte de plan cul pour toutes les filles de son école. Ses quelques interventions musicales, dont une sur « Addicted to Love » plutôt réussies et une un peu plus ennuyeuse sur « Let’s Wait Awhile » tout cela pour tenter de dire qu’il faut toujours attendre et ne jamais précipiter les choses quand on a envie d’avancer dans une relation. En gros, pour les scénaristes de Glee ce n’est pas une obligation que de coucher tôt dans une relation. Je suis bien d’accord que ce n’est pas une obligation mais franchement, c’est un peu comme acheter une voiture sans jamais ne l’avoir essayé. J’ai trouvé l’histoire de Mercedes pourtant touchante mais c’est presque malsain car tout le propos particulièrement religieux qu’il y a derrière ne me plaît pas trop. J’aurais préféré que cela soit autre chose que la religion qui lui dicte sa conduite. Après je ne remets pas en cause ses envies et les préceptes religieux. Surtout que j’ai adoré sa performance sur « I Want to Know What Love Is ». Le couple Mercedes et Sam est toujours mignon et je ne peux pas en vouloir à la série d’aller dans cette direction.
Mais ce que je trouve dommage c’est qu’elle veuille faire la morale au téléspectateur de la sorte. Il y avait largement de quoi faire pour nous éviter ça dans ce sens là. Et puis il y a Blaine qui est devenu… boulimique. C’était une intrigue un peu bête au premier abord mais j’ai trouvé ça assez drôle au début. La première partie de l’épisode s’amuse avec le téléspectateur et tente de nous prouver qu’au fond Blaine a raison d’être jaloux du fait que Kurt est devenu une sorte de top model (franchement, il ne faut pas non plus abuser, Kurt est encore tout sec et pas si dessiné que ça, il n’y a pas de jalousie à avoir). Mais Blaine a trouvé aussi un vice à New York : la nourriture. Il veut tout tester car sa jeunesse s’est résumée à Taco Bell et Breadsticks. Puis la seconde partie de l’épisode tente de rendre cette histoire pâteuse comme tout et l’on s’ennuie terriblement. J’en ai marre quand Glee tente de monter Blaine et Kurt l’un contre l’autre. C’est ridicule, surtout pour terminer au même point : on s’aime toujours et l’on s’aimera pour toujours. Cela a beau être mignon au premier abord, je trouve ça légèrement décevant. Malgré tout, en ressort « Love is a Battlefield », plutôt sympathique cette reprise. 
Note : 4/10. En bref, Glee la moralisatrice revient au galop.


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