La Honte

lâcher les criminels de la révolution ; ne pas juger, comme il se doit , tout ceux qui ont porté atteinte à notre peuple, à sa dignité et à ses biens , constitue une haute trahison que le conseil constitutionnel et tous les gouvernements provisoires, installés depuis la révolution, doivent assumer. Tout montre que derrière les décisions honteuses et les déclarations médiatiques indignes de notre révolution et de notre Tunisie, se cachent des manipulateurs qui cherchent, avant tout, à tester le degré de la colère que le peuple pourrait manifester et surtout le potentiel de mobilisation de la société civile, face à l'hypocrisie généralisée à laquelle il nous font assisté. Ces manipulateurs constatent que tant que la protestation n'est pas élargie et qu'un semblant de calme peut régner, ils peuvent aller, encore, plus loin . En effet ils relaxent les assassins , les voleurs et plus encore, les criminels qui ont martyrisé notre peuple, dans toutes les régions , avant , pendant et après la révolution et rien ne les arrête. Jusqu'à quand? jusqu’à quand ,notre peuple peut-il, encore, endurer, supporter et se taire, devant cette harde de malfaiteurs? . jusqu'à quand ? jusqu'à quand, les martyres et les blessés de la révolution resteront-ils non honorés à leurs justes valeurs. Ces martyres qui se sont sacrifiés pour notre liberté; ces martyres qui ont laissé leur familles en pleurs et au chômage; ces martyres resteront-ils lettres mortes et sans que les criminels ne soient jugés . Devrons nous attendre qu'on vienne nous annoncer que c'est, le peuple qui s'est trompé et que c'est à lui et aux familles des martyres de demander pardon… Quelle honte…