Magazine Culture
Le livre :
Joséphine Impératrice, tome 2 de Yumiko Igarashi aux éditions Pika (collection Shôjo), 176 pages, 7 € 50.
Pourquoi cette lecture :
Quand je lis une saga qui me plait, j'essaie toujours de faire en sorte de pouvoir lire la suite et si possible rapidement.
J'ai réalisé cette lecture durant le challenge littéraire "un weekend-end à 1000". Ceci dit j'ai pris comme d'habitude tout mon temps pour lire de manière aussi attentive que d'ordinaire.
Le pitch :
Joséphine, apprenant le décès de sa plus jeune soeur et la santé vacillante de son père, décide de retourner en Martinique. Elle emmène avec elle sa fille Hortense, tandis que son jeune fils, Eugène, doit rester à Paris pour parfaire son éducation de futur héritier de la famille de Beauharnais. A Paris, le peuple crie famine et réclame justice au Roi et à la noblesse. Alors que des groupes d'actions s'organisent, Agathon fait la connaissance de Saint-Just, un des acteurs de la révolte, qui tente de l'entraîner dans la fièvre révolutionnaire.
Ce que j'en pense :
Une suite qui m'a fait vibré comme le premier, mais sans doute un peu différemment. Ce second tome est plus sombre, plus sanglant, violent et aveugle. Normal, on a alors basculé dans cette fin du XVIII ème qui connaît alors la Révolution française et pire ensuite, la Terreur.
On frémît donc, on tremble, on pleure même (oui cœur d'artichaut, j'assume parfaitement).
Du Shôjo pur jus donc réservé pour nous les filles en théorie, mais je pense que certains hommes pourront apprécier ce récit. Je déteste les clivages, je crois l'avoir déjà dit, écrit aussi. Un texte, une histoire cela vous parle ou pas et peu importe l'âge ou le sexe du lecteur.
Un manga qui contribue à donner ses lettres de noblesse à ce type de bande-dessinée apprécié par le public français depuis tant d'années déjà.
J'en redemande encore et je sais déjà que je me précipiterai en librairie pour acheter les deux tomes restant à paraître dès qu'ils seront en vente.
Et s'il fallait mettre une note : 18 / 20